Pour ce faire, ils préconisent de lever le plus possible les freins fiscaux et réglementaires qui entravent le développement des entreprises, notamment en réduisant les prélèvements qui pèsent sur leur activité (impôts, taxes et charges sociales) pour faire en sorte que les entreprises soient compétitives dans un monde ouvert et très concurrentiel. Le but est d’améliorer la rentabilité des entreprises à travers une augmentation de leur taux de marge. Celle-ci aurait ensuite des effets bénéfiques pour l’ensemble de la société.
La politique de l’offre est parfois résumée à travers le « théorème de Schmidt » (du nom d’Helmut Schmidt, ancien chancelier allemand) : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ».
Cette thèse trouve son origine dans la pensée libérale qui se développe au XIXe siècle et notamment dans la « loi des débouchés » de Jean-Baptiste Say. Selon celle-ci, « toute offre crée sa propre demande ».
Plus tard, dans les années 1980, des politiques économiques résolument tournées vers l’offre ont été menées aux États-Unis par le Président Reagan (les Reaganomics) et en Grande-Bretagne par la Première ministre Margaret Thatcher. En France, le pacte de responsabilité et de solidarité de 2013, ainsi que la mise en place du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sont inspirés de politique de l’offre. Ces mesures visent à réduire les charges patronales et donc les coûts salariaux pour que les entreprises puissent réduire leurs prix et donc gagner en compétitivité-prix. Ou augmenter leurs marges et investir davantage.
c tro bien
Pas vraiment !
Regardez la politique appliquée par Bruno Le Maire depuis des années. Où sommes nous aujourd’hui ? Les caisses de l’Etat sont vides car elles manquent de recettes. A trop exonérer les grandes entreprises de contributions sociales, nous nous retouvons dans la muise !!
Découverte de ce site. Il nous semble très intéressant.
Il est vrai qu’aujourd’hui avec la mondialisation des marchés la compétitivité est de plus en plus féroce. Donc réduire les charges fiscales pour les entreprises n’est pas une mauvaise idée.
Cependant, il ne faut pas repasser la facture aux contribuables en haussant leurs charges.
Martin