La première des fonctions de la banque, la plus concrète, c’est celle de gérer les moyens de paiement.
Longtemps réservée aux banques classiques (établissements de crédit), cette fonction peut, depuis peu, être assurée par des établissements de paiement, qui sont également agréés par les autorités de supervision.
Autre fonction, celle d’assurer la sécurité des transactions financières malgré la dématérialisation des titres. Il faut que le vendeur soit bien payé pour le titre vendu, l’acheteur débité pour l’achat et les titres en sécurité.
Troisième grande fonction, celle d’accorder des crédits. En France, l’activité de crédit est très encadrée et ne peut être exercée que par quelques établissements habilités et selon des modalités elles aussi contrôlées.
Quatrième rôle des banques : drainer l’épargne. Les banques mettent en relation les agents à capacité de financement (épargnants) et les agents à besoins de financement (emprunteurs). Elle permet ainsi, pour ceux qui ont de l’épargne, de le stocker pour le faire fructifier, une fonction bien pratique car sans cela nous devrions stocker nous-mêmes notre argent.
Les banques n’ont pas le monopole de cette fonction mais elles sont de plus en plus présentes dans ce secteur, à la fois parce qu’elles distribuent des produits de plus en plus nombreux et variés et parce qu’elles sont organisées en groupes qui intègrent toutes les fonctions.
Cinquième rôle très important, lié au précédent : pour gérer votre épargne, la banque sert d’intermédiaire sur les marchés financiers.
Enfin, dernière grande fonction assumée par les banques : le conseil. Il faut distinguer le conseil aux particuliers et le conseil aux entreprises. Les banques appelées « banques d’investissement » se concentrent principalement sur le conseil aux entreprises (introductions en bourse, placement d’obligations…).
Bonjour ;
L’utilité pour la collectivité de la banque sont le services de banque de dépôt : géstion des comptes et moyens de paiements des particuliers et des personnes morales, fournir de services de crédits, et permettre l’accès à des produits financiers ( bourse ). Cette utilité publique n’a aucunemment besoin de structures commerciales privées pour focntionner et pourrait donc ^tre entièremment rpise en compet par les banques centrale ayant des succursales geographiques là où cest nécessaires ( avec Internt ed moins en moins utiles , surtout en utilisant la technologie de blockchain) . « On » a donné à des banques commerciales l’immense privilège d’utiliser – sans queceux ci aient donné leur accord – l’argent de personnes physiques et morales pour spéculer avec des produits de plus en plus sophistiqués sur de smarchés financiers à l’origine d’immenses captations d’argent cumulé n’aynt aucune productivité effective pour le spopulations et souvent à l’origine de crises économique dévastatrices . Pire, on laisse en tout eliberté la création de cryptomonnaie , nouvel avatar d’escroqueries autorisées ….Le système financier ne devrait il pas ^tre complètemment reformer dans le seul but de SEFVIR les population set non de créeer des bulles spéculatives financières dévastatrices ?
Bonjour,
La question d’une réforme profonde du système bancaire et financière est un vaste débat, dont nous ne pouvons pas détailler tous les enjeux en un simple commentaire.
En théorie, une banque centrale pourrait tout à fait collecter les dépôts et fournir des services de paiement aux ménages et entreprises.
La pierre d’achoppement concerne plutôt la partie « Actif » du bilan des banques. Ce sont elles qui font crédit, et qui investissent sur les marchés, en émettant des moyens de règlement. Elles ont donc un rôle d’évaluation, de sélection et de contrôle (« ce ménage pourrait-il rembourser son crédit immobilier ? », « cette entreprise versera t’elle des dividendes »…). Ce cœur d’activité du monde bancaire est, en fin de compte, l’outil qui permet en théorie d’allouer les ressources de nos économies (les travailleurs, les machines, les recherches…) vers les secteurs les plus productifs, qui seraient donc in fine les plus utiles à la population.
Evidemment, en pratique, ce modèle n’est pas parfait : les banques font des erreurs d’allocation (évaluent mal les risques, allouent les ressources vers des secteurs peu utiles…). Cependant, nationaliser l’ensemble de ces missions serait un chantier colossal, et ne garantirait pas que ces failles disparaissent.
Notre mission n’est pas, bien entendu, de donner une réponse ferme à votre interrogation. Mais le point clef de la discussion nous semble se trouver ici.
Meilleures salutations,
L’équipe de Lafinancepourtous