La situation des marchés financiers
Sur un plan macro-économique, on peut constater que depuis quelques mois les indicateurs sont meilleurs : un peu plus de croissance, le chômage commence à baisser y compris en zone euro même si la France est un peu en retard sur ce point.
En revanche, en termes d’inflation, nous ne sommes pas à l’objectif mondial qui est fixé à 2 %. Aujourd’hui, nous sommes autour de 1,2 %. Pour générer de l’inflation, les banques centrales (européenne, japonaise et américaine) ont lancé des programmes massifs de rachat de titres. C’est-à-dire qu’elles créent beaucoup de monnaie pour racheter des titres et tenter de générer de l’inflation.
Sur le marché obligataire, il y a une baisse des taux parce qu’il y a beaucoup plus d’acheteurs que de vendeurs.
L’impact des marchés financiers sur l’assurance-vie
De manière générale, les assureurs détiennent beaucoup d’obligations (emprunt d’État, d’entreprises et d’établissements financiers). Dans ce contexte de baisse des taux, cela veut dire qu’à chaque fois qu’un assureur va réinvestir un euro, le taux de rendement qu’il peut espérer sera inférieur au taux moyen de l’actuel portefeuille.
En conséquence, on s’aperçoit que les taux de rendement des contrats d’assurance-vie en euros suivent cette baisse tendancielle.
Comment un assuré peut-il faire pour limiter cette baisse des taux ?
Ce que l’on propose généralement, c’est de panacher des produits en euros avec des produits en unités de compte (UC), où l’assuré va prendre un peu de risque pour disposer en retour d’une espérance de rendement plus forte. Ainsi, ce panachage peut permettre d’obtenir un rendement global de son contrat d’assurance-vie meilleur que celui d’un contrat en fonds euros.
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