Cette étude académique est financée par l’Agence Nationale de la Recherche (projet RiskAttitude) « Attitude des individus et des couples face au risque – estimations et implications ».
Ces recherches ont pour but de mieux comprendre les facteurs explicatifs de la prise de risque par les individus et de mettre en évidence leurs comportements effectifs (ce que les investisseurs font) et normatifs (ce que les investisseurs devraient idéalement faire).
La tolérance au risque comporte deux dimensions :
(a) La dimension économique : dans quelle mesure l’investisseur (ou l’emprunteur) peut-il se permettre de prendre des risques ?
(b) La dimension psychologique : dans quelle mesure l’investisseur est-il prêt émotionnellement à prendre des risques et en particulier à en supporter les conséquences ?
L’originalité de l’étude vient de l’attention toute particulière portée au biais que constitue le couple : les décisions d’investissement étant souvent prises à deux, il est intéressant de voir comment les couples prennent leurs décisions, s’influencent et se modèrent.
La deuxième originalité de l’approche retenue est qu’elle a vocation à faire en sorte que les produits proposés par les vendeurs soient aussi adaptés que possible à la tolérance au risque manifestée par les clients. Pour ce faire, l’étude expérimente une approche dans laquelle le niveau de risque des produits offerts (p.ex. fonds commun de placement) est traduit simplement aux investisseurs, et les préférences sont traduites en termes de plus ou moins grande propension à prendre des risques. Enfin, un calculateur original permet de proposer aux investisseurs les produits qui leur conviennent le mieux, en fonction de leur propension à prendre des risques.
Pour en savoir plus :
sur l’étude, en PDF
sur l’auteur de l’étude, http://www.u-cergy.fr/depalma/