Crise financière : le document du jour : Réflexions sur la crise du gouverneur de la Banque de France Christian Noyer

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Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France a participé le 21 octobre 2008 au congrès de la Fédération Nationale du Crédit Agricole. Il a présenté des réflexions sur la crise.

Christian Noyer a notamment insisté sur la solidité des banques françaises. « Bien sur, elles ne sont pas à l'abri de la crise ». Mais a-t-il expliqué « Nos banques sont solides et profitables . Leurs fonds propres sont élevés et supérieurs aux minima ; elles continuent de faire des bénéfices. Ce sont des banques universelles qui bénéficient de sources régulières de revenus. Enfin, « Nos banques restent très « {manoeuvrantes »et prêtes à tenir leur rôle dans la restructuration éventuelle du secteur financier international }».

Soulignant par ailleurs que « la réaction de politique économique a été, dans tous les pays, particulièrement vigoureuse et rapide », que le choc pétrolier se renverse et que les instruments de politiques économiques restent disponibles, le gouverneur de la Banque de France considère que les marchés sont trop pessimistes. Ils ne prennent pas assez en compte la perspective selon lui tout à fait possible, « d'un redémarrage significatif de la croissance en 2009 ».

S’agissant enfin des perspectives de la régulation financière, « cette crise, dit Christian Noyer, a démontré les avantages évidents qu’il y a à ce que le superviseur bancaire soit proche de la Banque centrale. »

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Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France a participé le 21 octobre 2008 au congrès de la Fédération Nationale du Crédit Agricole. Il a présenté des réflexions sur la crise.

Christian Noyer a notamment insisté sur la solidité des banques françaises. « Bien sur, elles ne sont pas à l’abri de la crise ». Mais a-t-il expliqué « Nos banques sont solides et profitables . Leurs fonds propres sont élevés et supérieurs aux minima ; elles continuent de faire des bénéfices. Ce sont des banques universelles qui bénéficient de sources régulières de revenus. Enfin, « Nos banques restent très « {manoeuvrantes »et prêtes à tenir leur rôle dans la restructuration éventuelle du secteur financier international }».

Soulignant par ailleurs que « la réaction de politique économique a été, dans tous les pays, particulièrement vigoureuse et rapide », que le choc pétrolier se renverse et que les instruments de politiques économiques restent disponibles, le gouverneur de la Banque de France considère que les marchés sont trop pessimistes. Ils ne prennent pas assez en compte la perspective selon lui tout à fait possible, « d’un redémarrage significatif de la croissance en 2009 ».

S’agissant enfin des perspectives de la régulation financière, « cette crise, dit Christian Noyer, a démontré les avantages évidents qu’il y a à ce que le superviseur bancaire soit proche de la Banque centrale. »

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