Le PIB s’est stabilisé au deuxième trimestre 2011 après la hausse de 0,9 % observée au premier trimestre. Cette stagnation s’explique notamment par le recul des importations (-0,9 % contre 3,2 % au 1er trimestre) et une baisse de 0,7 % des dépenses de consommation des ménages qui avaient augmenté de 0,4 % en janvier-mars. Les exportations sont stables. En conséquence, le solde commercial a contribué positivement à la croissance du deuxième trimestre (+0,3 point contre -0,5 point au premier trimestre).
« Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue négativement à l’évolution du PIB ce trimestre (–0,3 point, après +0,5 point au premier trimestre) » souligne par ailleurs l’Insee.En ce qui concerne la variation des stocks des entreprises, elle n’a pas contribué à une variation du PIB au deuxième trimestre, après avoir contribué pour +0,8 point au trimestre précédent, précise l’Insee.
Le Revenu Disponible Brut (RDB) et le taux d’épargne des ménages français ont en revanche progressé ce trimestre. Le RDB a continué sa croissance passant de +0,9 % au 1er trimestre à +1,2 % entre avril et juin. Le pouvoir d’achat accélère sa hausse au deuxième trimestre et passe de 0,2 % à 0,6 %, résultat du ralentissement des impôts sur le revenu et sur le patrimoine.
Le taux d’épargne des ménages a quant à lui progressé de 1,1 points passant de 15,9 % à 17 %, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis le troisième trimestre de l’année 2009.