Les tests de résistance bancaire (stress tests en anglais) visent à s’assurer que les banques disposent des ressources nécessaires pour faire face à des situations économiques négatives imprévues. Ils sont réalisés par les banques elles-mêmes, mais de manière normalisée dans tous les pays européens et sous le contrôle de la nouvelle autorité de supervision bancaire européenne (EBA). En 2010 les tests effectués n’avaient pas permis de repérer la situation catastrophique des banques irlandaises ; leur crédibilité en a été fortement affectée.
Pour cette année leurs conditions annoncées le 18 mars, ont été durcies. Sans attendre les résultats d’ensemble qui seront publiées fin juin 2011, le gouvernement irlandais a annoncé, le 31 mars 2011, une nouvelle recapitalisation de 24 milliards d’euros des principales banques irlandaises. S’agissant des banques françaises, les mêmes banques que l’an dernier participeront aux tests : Crédit agricole, Société générale, BNP Paribas et BPCE. A l’occasion de la présentation à la presse du rapport annuel de l’ACP (Autorité de contrôle prudentiel des banques et des assurances) le 4 avril, Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France a estimé qu’elles devraient les passer « sans encombre ».