La France était depuis le 11 août 2011 sous interdiction de ventes à découvert sur certaines valeurs françaises.
Rappelons que la pratique de la vente à découvert permet de vendre une valeur (actions, devises, …) sans la posséder et en espérant que le titre baisse. Ce type particulier de spéculation favorisant la baisse des marchés financiers, il avait été décidé en août 2011 d’interdire ces opérations sur dix valeurs du secteur de la banque et de l’assurance(*) qui étaient à l’époque particulièrement attaquées dans le contexte de la crise de la dette publique grecque.
Le 11 février 2012, l’AMF (l’Autorité des marchés financiers) a levé l’interdiction de ventes à découvert sur les dix valeurs financières. La Belgique a d’ailleurs suivi le pas de la France et lève également cette interdiction sur ses valeurs financières.
La décision prise traduit le recul de la spéculation sur les valeurs financières dans le contexte de la politique très active de soutien aux banques conduite par la Banque centrale européenne.
Les ventes à découvert d’actions (tous secteurs confondus) restent soumises à un régime de déclaration des positions courtes (ou vendeuses) nettes, qui existe depuis le 1er février 2011.
En savoir plus sur :La décision de l’AMFLa technique de la vente à découvert
(*) Les dix valeurs concernées : April Group, Axa, BNP Paribas, CIC, CNP Assurances, Crédit Agricole, Euler Hermès, Natixis, Scor, Société Générale.