Le but de cette réforme est de remettre le financement de l’économie réelle au cœur de la stratégie des banques françaises. En dépit de la relativement bonne résistance des banques universelles françaises, le succès d’une telle réforme passe par une séparation claire entre les activités commerciales des banques de financement et d’investissement, et leurs activités spéculatives sans lien avec le service aux clients.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, le ministre reconnaît qu’il faudra « renforcer la supervision et le cadre prudentiel des activités de marché des banques », notamment pour être en mesure de définir ce qui relève d’une activité commerciale ou pas.
Les étapes de cette réforme devront aussi suivre le calendrier européen afin d’éviter toute dissonance avec la législation communautaire. Dans l’attente des conclusions de la Commission européenne sur ce thème en septembre 2012, le ministre a sollicité un travail de préparation de la part des instances présentes avec à la clé des propositions concrètes sur la mise en œuvre de cette réforme.