Le gouvernement a annoncé le 28 août une baisse des prix à la pompe jusqu’à 6 centimes pour une application immédiate, et pour une durée de trois mois. Cette mesure résulte d’un accord entre les professionnels de la filière des carburants et l’Etat : l’effort est partagé entre les professionnels qui se sont engagés à une baisse immédiate des prix à la pompe de un à 3 centimes d’euros par litre d’essence et de diesel et l’Etat qui diminue la fiscalité applicable de trois centimes par litre. Un dispositif de suivi de la mesure a été décidé : vérifications sur place par les équipes de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ; mise en place d’un Observatoire des prix et des marges ; informations du consommateur en temps réel sur les prix appliqués dans les stations : www.prix-carburants.economie.gouv.fr. Sur ce site, vous pouvez comparer, très facilement, les prix affichés par les différents points de vente d’un département.
Selon les relevés hebdomadaires des prix à la pompe publiés lundi 4 septembre par le Ministère du développement durable, les prix à la pompe ont bien reculé globalement de 6 centimes pour les deux carburants : le diesel a baissé de 6,19 centimes/litre à 1,3973 euros /l et essence, SP95 et SP98 sont revenus à 1,5861 et 1,6428 euros /l.
Au bout de trois mois, la mesure devrait être remplacée par un dispositif permanent contre la cherté des carburants. Dans le même temps, le gouvernement a annoncé qu’il poursuivait une réflexion sur les marges nettes dans la filière pétrolière. Un rapport de l’Inspection des finances sera présenté fin octobre.
Le débat sur les prix des carburants à la pompe porte à la fois sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur la transition énergétique, qui doit faire entrer le pays dans une sobriété énergétique.
