Frais sur les investissements directs en action : Avantage aux transactions passées sur internet via des sites spécialisés
Les principaux frais liés à l’achat et la détention d’actions sont les frais de transaction (ou frais de courtage) et les frais de détention (droits de garde).
Frais d’achat et de vente
L’étude montre qu’Internet constitue toujours le canal le moins cher pour passer des ordres d’achat ou de vente.
Alors que les frais des ordres passés en ligne auprès des grands réseaux bancaires ont légèrement augmenté sur les deux dernières années, ceux des ordres passés auprès de spécialistes de l’épargne en ligne ont baissé.
Ainsi, les frais moyens chez ces courtiers sont deux fois moins élevés lors de passage d’ordre sur internet : 0,21 € de moyenne pour un ordre de 5000 € contre 0,53 % pour un même ordre passé en ligne auprès d’une banque de réseau.
Droits de garde
Encore une fois, l’avantage va aux sites spécialisés qui ne prélèvent en général aucun droit de garde.
Les banques de réseau appliquent des droits de garde dont le montant est variable selon les titres détenus et le nombre de ligne, c’est à dire de titres différents détenus en portefeuille. Ainsi, en moyenne au 1er janvier 2014, les droits de garde s’élevaient à 0,78 % du montant investi pour un portefeuille de 10 000€ contenant 10 titres différents.
Ces sommes se cumulant, le montant moyen des frais de bourse pour un investisseur actif est de 0,47% de son portefeuille pour les banques de réseau contre 0,1 % chez un spécialiste de l’épargne en ligne.
Frais sur les placements collectifs : la gestion alternative coûte chère
Lors de l’achat ou de la revente de parts de placement collectif (SICAV, OPC), l’investisseur doit régler des frais de souscription, voire de rachat, généralement proportionnels au montant investi. Ces frais sont indiqués dans le Document d’Information Clé de l’Investisseur (DICI).
En baisse depuis 2010, ils représentent en moyenne 2 % du montant investi mais diffèrent fortement en fonction du sous-jacent. Ainsi, les frais sur les OPCVM investis en obligations européennes sont généralement inférieurs à 1 % quant ceux d’un OPCVM de gestion alternative sont supérieur à 3 %.
La gestion alternative correspond à la recherche d’une performance financière non liée aux indices de marché classique. Elle est pratiquée au sein de hedge funds.
Les OPCVM souscrits au sein d’enveloppes fiscales, type PEA ou assurance vie, peuvent faire l’objet de frais supplémentaires. Par exemple, pour les OPCVM souscrits au sein d’un contrat d’assurance vie, des frais de gestion sont prélevés en sus.
En revanche, les OPCVM » maison », c’est à dire gérés par une filiale de l’ établissement bancaire les commercialisant, peuvent faire l’objet de frais réduits.
En cas d’augmentation des frais de sortie, de gestion ou des commissions de surperformance d’un OPCVM souscrit, l’émetteur doit informer préalablement l’investisseur. Ce dernier peut alors décider de vendre ses parts sans frais.