En juillet, les taux (fixes et variables confondus) se sont établis en moyenne à 2,70 % (hors assurance et coût des suretés)Pour l’accession dans le neuf, le taux moyen est même de 2,67 %. Cette baisse concerne l’ensemble des marchés : neuf, ancien, travaux.
La part de la production réalisée à taux variable poursuit sa baisse : 3,1 % en juillet contre 6,4 % en 2013, baisse s’expliquant par la baisse générale des taux qui rendent les formules à taux variable moins attractives. En effet, selon le courtier Meilleurtaux, pour un « très bon » dossier, le taux moyen à taux fixe est actuellement de 2,69 % hors assurances, contre 2,40 % pour un prêt à taux variable. L’écart est si faible que les emprunteurs préfèrent capter un taux garanti tout au long de la durée du crédit plutôt que de prendre un risque de remontée des taux sur un prêt variable.
Il faut en moyenne une durée de 17 ans pour actuellement rembourser son emprunt immobilier soit 204 mois. Et La grande majorité des crédits immobiliers sont souscrits pour une durée de 15 à 25 ans (+ de 63 %)
Le coût relatif des opérations immobilières financées par emprunt augmente en juillet, représentant 3,82 années de revenus (contre 3,81 au quatrième trimestre 2013) dans un contexte de stagnation des revenus des ménages. Mais le niveau de l’apport personnel s’est redressé à fin juillet (+2,5 % sur un an en année glissante, après -5,5 % en 2013) malgré une quasi panne sur le marché de la primo accession des ménages jeunes et modestes.
Après un fléchissement de la production globale début 2014, on constate un redressement en juin et en juillet, mais compte tenu des interrogations sur l’avenir (pouvoir d’achat et marché de l’emploi dégradés…), la production globale n’a pas retrouvé son niveau de 2013 : -0,9 % sur un an en montant , et – 3,1 % sur un an en nombre de prêts bancaires accordés, malgré pourtant des taux exceptionnellement bas.
Sur les différents marchés, on constate les évolutions suivantes :
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Sur le marché du neuf, on constate une stabilisation à 4,60 années de revenus du coût relatif des opérations et parallèlement une baisse de l’apport personnel (-0,4 % après +3,7 % en 2013). Après le net recul du nombre de prêts en 2013, et le redressement début 2014, on enregistre toutefois fin juillet une baisse – 6,6% sur un an, de production de crédits pour ce marché ;
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Sur le marché de l’ancien, du fait des conditions de crédit et du redressement de l’apport personnel (à fin juillet +3,6 % après -7,9 % en 2013), l’indicateur de solvabilité de la demande s’est amélioré. Le coût relatif des opérations dans l’ancien est stabilisé depuis un an à 4,46 années de revenus. Si la production de crédit sur ce marché n’ pas réussi à retrouver son niveau de 2013, en revanche le nombre de prêts accordés augmente à un rythme comparable à celui de la production : +1,8 % sur un an.
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Sur le marché des travaux, l’indicateur de solvabilité reste à un haut niveau en juillet : +1,7 % sur un an, grâce aux bonnes conditions de crédit et à une baisse du coût moyen des opérations.