La finance solidaire regroupe toutes les formes d’épargne orientées vers le financement d’activités qui ne seraient pas immédiatement rentables mais qui sont utiles socialement. Loger des personnes en difficulté financière, encourager le développement d’entreprises tournées vers des projets environnementaux ou sociaux, soutenir des actions de solidarité internationale sont autant de domaines investis par la finance solidaire. Cette semaine est donc l’occasion d’en savoir plus au travers de différentes manifestations organisées dans toute la France.
Pour l’épargnant, il s’agit d’une forme de compromis entre l’épargne et le don.Soit une partie du revenu généré est reversée aux associations ou organismes désignés (on parle dans ce cas de produits de partage solidaire), soit elle participe directement à financer des projets à fort impact social et/ou environnemental (on parle alors d’investissement solidaire).
Des produits de partage qui offrent un avantage fiscal
Les produits de partage solidaires disposent des mêmes avantages fiscaux que les dons : 66 % de la somme versée à une association est déductible de l’impôt sur le revenu (75 % s’il s’agit d’un organisme d’aide aux personnes en difficulté). Les revenus perçus par l’investisseur sont soumis au barème de l’impôt et les revenus versés à l’association sont soumis à un prélèvement réduit à 5 % (hors prélèvements sociaux).
Comment devenir un épargnant solidaire ?
Tout épargnant qui souhaite réaliser un placement solidaire dispose de trois possibilités :
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souscrire un produit d’épargne solidaire (livrets, parts d’ OPCVM solidaire) auprès d’une banque ou d’un établissement financier ;
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investir dans un fonds solidaire dans le cadre d’un plan d’épargne salariale PEE, PERCO ;
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devenir l’actionnaire d’un financeur solidaire en investissant directement dans le capital d’entreprises à vocation sociale (la Nef, Habitat et Humanisme, France active, Sidi/Comité catholique contre la faim et pour le développement, Oikocrédit, Garrigue…).