2014, année de contrastes
Sur les grandes places financières mondiales, les résultats des principaux indices boursiers démontrent une extrême volatilité. De nombreux pays émergents affichent des performances à deux chiffres assez spectaculaires (56,35 % pour l’Argentine, 52,90 % pour la Chine – le CSI 300), 38,35 % pour le Venezuela… A l’inverse, la Russie, la Grèce et le Portugal, avec respectivement -45,14 %, – 28,94 % et – 26,83 %, sont les lanternes rouges 2014. La Russie a pâti de l’effondrement du rouble suite à la forte baisse des prix du pétrole, et les deux pays de l’Europe du Sud des craintes de crise financière et politique.
Sur les principales places boursières, le bilan est également contrasté. En France, le Cac 40 a clôturé l’année à 4 273 points contre 4296 points fin 2013. Il affiche donc une très légère contreperformance de -0,54 %, après une belle année 2013 (+18 %). L’indice phare du la Bourse de Paris ne parvient donc toujours pas à retrouver son niveau d’avant la crise de 2007/2008 (son cours dépassait alors les 5 000 points et avait même franchi le seuil des 6 000) et encore moins son niveau de l’année 2000 où il avait frôlé les 7 000 points.
Les plus fortes hausses du Cac 40 |
Les plus fortes baisses du Cac 40 |
Orange : + 57 % |
ArcelorMittal : – 30 % |
Valeo : + 29 % |
Technip: – 29 % |
Veolia :+ 24 % |
Airbus : – 26 % |
Même constat du côté du Footsie britannique, qui abandonne près de 3 % sur l’année passée. En revanche, les bourses japonaise (Nikkei) et américaine (Dow Jones) sont dans le vert. Le Nikkei 225, après une excellente année 2013 (+57 %), gagne plus de 7 % en 2014. Et le Dow Jones progresse également de 7,5 % (+26 % en 2013). L’indice des valeurs américaines technologiques (Nasdaq) a gagné plus de 13 %.