« Le taux de rémunération des épargnants par les banques lors de la phase d’épargne du PEL sera de 2 %, soit un niveau cohérent avec celui des autres produits d’épargne existant sur le marché, ainsi qu’avec la durée d’immobilisation de l’épargne (4 ans en règle générale pour le PEL, contre par exemple 8 ans pour l’assurance-vie ». Dans son communiqué publié le jeudi 15 janvier 2015, Michel Sapin, ministre des Finances, fixe les nouvelles règles du jeu du Plan Epargne Logement.
Baisse du rendement, mais également baisse du taux du prêt
Cette baisse du taux s’explique notamment par un contexte de très bas taux de rendement des obligations. Et face au Livret A, qui a été maintenu à 1% (alors que mécaniquement, il aurait dû descendre, de part son mode de calcul, à 0,25 %) et à d’autres produits d’épargne sécuritaires, le Plan d’Epargne Logement, n’était plus en phase. Les épargnants ne s’y sont pas trompés, car la collecte en 2014 a été exceptionnelle : plus de 11 milliards d’euros sur les 10 premiers mois de l’année, contre seulement 1,5 milliard en 2013 !
Après déduction des prélèvements sociaux, le taux de rendement net du PEL s’élèvera à 1,69 %. Mais en contrepartie, les épargnants bénéficieront d’un taux de prêt plus attractif, de 3,20 % hors assurances, contre 4,20 % pour un plan d’épargne logement ouvert actuellement.