Le nouveau billet de 20 euros est la troisième étape du renouvellement de la gamme des billets en euros, initié par la Banque centrale européenne (BCE) en mai 2013 avec le billet de 5 euros, puis en septembre 2014 avec le billet de 10 euros.
Cette nouvelle coupure conserve le même format, la même couleur (bleue) et son graphisme architectural de style gothique. Cependant, le nom de la monnaie figure désormais en caractères latins, grecs et cyrilliques, les initiales de la BCE sont déclinées en neuf variantes linguistiques et les derniers Etats intégrés figurent dans la nouvelle carte de l’Europe.
Plus compliqué à contrefaire
Cette nouvelle série « Europe » bénéficie de progrès technologiques qui vont rendre les billets plus difficile à imiter. Comme pour les billets de 5 et de 10 euros, le portrait d’Europe, la princesse de la mythologie grecque qui a donné son nom à notre continent, constitue un des signes de sécurité de la nouvelle coupure. Cette représentation apparait dans une « fenêtre portrait » intégrée dans l’hologramme. En regardant le billet par transparence, la fenêtre devient transparente et le portrait devient visible sur les deux faces du billet. D’autre part, le chiffre 20 est de couleur émeraude avec un effet lumineux et passe au bleu profond en l’inclinant.
Les nouveaux billets coexisteront d’abord avec les coupures actuelles. Puis les anciens billets seront progressivement retirés de la circulation avant de cesser d’avoir cours légal, à une date qui sera annoncée longtemps à l’avance. Les autres coupures de 50, 100, 200 et 500 euros seront progressivement remplacées au cours des prochaines années. Le billet suivant sera celui de 50 euros, sans que la date soit encore déterminée.