Avec ses 67 millions d’habitants et une superficie de 549 190 km^2 (643 801 km^2 avec les territoires d’outre-mer), les Bleus ouvrent le score. 1-0 ! Mais attention, la qualification en demi-finale est loin d’être acquise pour l’équipe de France.
En effet, il va falloir rester très vigilants face au Petit Poucet de la compétition, qui participe pour la première fois à une phase finale d’une compétition internationale.
Un pays petit par la taille mais dont les indicateurs économiques en rendraient jaloux plus d’un ! Le taux de chômage est largement inférieur à celui de la France : 3,6 % contre 10,3 % en 2015. De plus, près de 50 % des chômeurs en France le sont depuis une longue durée (soit depuis plus d’un an) contre seulement 13,6 % des chômeurs Islandais. Le marché du travail islandais semble être beaucoup plus solide que le marché du travail français. Egalisation de l’Islande 1 – 1.
L’économie islandaise, en état de faillite en 2009 du fait de l’importance de son secteur financier (en 2008, le secteur bancaire représentait 10 fois le PIB du pays), a retrouvé en 2015 une croissance rapide : 4,3 % du PIB contre 1,1 % en France. Il en va de même pour la dette publique de l’île qui est plus faible que celle de son adversaire continental. Stupeur auprès des supporters français lorsque l’Islande marque son 3eme but… 3-1 pour l’Islande.
Si les salaires étaient corrélés au talent, cela permettrait à la France de revenir au score. En effet, l’entraineur de l’équipe de France, Didier Deschamps, touche un salaire annuel 4 fois plus élevé que ses homologues islandais, Lars Lagerbäck et Heimir Hallgrimsson, qui se partagent un salaire annuel de 450 000 €…
Un match très compliqué pour les Bleus contre des Vikings victorieux des Anglais !