Quelques chiffres clés
Variation en volume |
2015 |
2016 |
2017 |
ECONOMIE FRANÇAISE |
|||
PIB |
+ 1,3 % |
+ 1,5 % |
+ 1,5 % |
Inflation |
0,0 % |
+ 0,1 % |
+ 0,8 % |
Balance commerciale (milliards d’euros) |
– 45,7 |
– 45,3 |
– 48,9 |
COMPTES PUBLICS |
|||
Surplus/déficit budgétaire (en % du PIB) |
– 3,5 % |
– 3,3 % |
– 2,7 % |
Dette publique (en % du PIB) |
96,2 % |
96,1 % |
96,0 % |
Part des dépenses publiques (en % du PIB) |
55,5 % |
55,0 % |
54,6 % |
La croissance devrait se stabiliser à +1,5 % au cours de cette année et l’année suivante. En 2017, l’endettement public serait stabilisé à un niveau de 96 % et le déficit budgétaire deviendrait conforme aux directives de l’Union Européenne avec un passage en-dessous des 3 %.
Le gouvernement anticipe une croissance qui ne faiblit pas
Les hypothèses de calcul du PLF 2017 reposent sur des hypothèses de croissance de +1,5 % en 2016 et en 2017.Si l’hypothèse de 2016 semble cohérente avec les dernières estimations de l’OCDE et du FMI, la prévision pour 2017 est nettement plus positive de la part du gouvernement.
Les prévisions de croissance du PIB en France selon…
2016 |
2017 |
|
Le gouvernement |
+ 1,5 % |
+ 1,5 % |
L’OCDE |
+ 1,3 % |
+ 1,3 % |
Le FMI |
+ 1,5 % |
+ 1,2 % |
Pour 2017, l’OCDE et le FMI anticipent une croissance de respectivement + 1,3 % et + 1,2 %. Ces chiffres font suite à des révisions à la baisse en cours d’année, suite à l’annonce du « Brexit ». Malgré cet évènement, Michel Sapin maintient sa perspective inchangée, à + 1,5 %. De son côté, le Haut Conseil des finances publiques estime que cet objectif est « optimiste ».
Le respect de la cible européenne de déficit budgétaire : un objectif prioritaire
L’exécutif anticipe un passage du déficit budgétaire à – 2,7 %. Cette évolution, en-dessous de la cible européenne de – 3,0 %, serait une première depuis 2007. Elle correspondrait par ailleurs à un des objectifs principaux du quinquennat de François Hollande, à savoir l’assainissement des comptes publics. Toutefois, le Haut Conseil des finances publiques a déjà fait savoir cette semaine que la cible semble « improbable ».
Le dernier excédent budgétaire remonte à 1974.
L’amélioration a été constante depuis 2012, avec un passage du déficit public de - 4,8 % à – 2, 7 %.
Une dette stabilisée, mais dont le poids reste considérable
Avec les prévisions publiées, l’exécutif table sur une stabilisation de la dette à 96 % du PIB.Ce frein à la progression de l’endettement serait une bonne nouvelle, et un signal positif envoyé aux marchés financiers.Pour rappel, la dette française avait connu une très forte augmentation entre 2008 (68,1 %) et 2014 (95,3 %). Elle a même été multipliée par 3 en 20 ans, pour atteindre 2 097 milliards d’euros à fin 2015.