Un taux moyen inférieur à 1,5 %
En janvier 2018, les taux s’établissent en moyenne à 1, 49 % hors assurances. Après un période de stabilité au printemps et à l’été 2017 (1,55 % en moyenne), les taux ont baissé à partir d’octobre, favorisés par les conditions de financement : le taux de l’OAT à 10 ans a régulièrement baisse depuis l’automne. De leur côté, les banques soutiennent la demande. Toutefois, la hausse des prix de l’immobilier continue de peser sur la demande depuis le printemps 2017.
S’agissant de la durée des prêts bancaires accordés, elle s’est établie en janvier 2018 à 218 mois (238 pour le neuf et 232 pour l’ancien). Ces durées s’allongent : depuis le début 2014, elles se sont accrues de 14 mois.
Le coût des opérations réalisées par les ménages a de nouveau augmenté en janvier : +3, 1 %, ce qui établit le coût relatif à 4 années de revenus, soit un niveau très élevé depuis 2016. Cette évolution accompagne une progression des revenus observée depuis 2017, mais au bénéfice des niveaux de revenus supérieurs : ceux-ci peuvent plus facilement supporter des niveaux de prix plus élevés qu’auparavant.
Parallèlement, le niveau de l’apport personnel se redresse. Mais la hausse des prix de l’immobilier écarte progressivement les ménages les plus jeunes et les plus modestes.
En janvier 2018, la production de crédits immobiliers baisse de 8,4 %, soit une nouvelle dégradation liée à un ralentissement de la demande en décembre. L’activité mesurée en niveau annuel glissant ne progresse plus qu’à un rythme ralenti : +2,1% pour la production et -3,4% pour le nombre de prêts bancaires accordés.