Forex et options binaires : les actions de l’AMF

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Pas moins de 138 sites internet non agréés ont été fermés, grâce à l’action de l’Autorité des marchés financiers (AMF), au cours des trois dernières années. Un travail de fourmi face à une multitude d’intermédiaires à éviter !

Le Forex, ou marché des changes, fait depuis plusieurs années de nombreuses « victimes » chez les épargnants. D’une part car les connaissances des investisseurs particuliers sont bien souvent inexistantes sur ces marchés, et d’autre part car la mise en place d’un effet de levier a pour conséquence d’amplifier très fortement les gains comme les pertes.

Des escroqueries sur des sites non autorisés

Par ailleurs, de nombreux sites non agréés pullulent sur la Toile. Et en cas de problème, les recours sont très minces, pour ne pas dire inexistants. L’AMF publie régulièrement la « liste noire » des sites à éviter, et des supports pédagogiques sur son site internet.

Au-delà de ces actions, l’AMF agit depuis 2014 devant le Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) afin d’obtenir, par ordonnance judiciaire, le blocage de l’accès à ces sites internet illicites. Et rien que sur l’année 2017, 7 audiences se sont tenues qui ont permis d’obtenir 25 ordonnances de blocage imposant la fermeture de 52 adresses internet.

Pour savoir si une société (celle qui est derrière le site internet) est agréée, c’est-à-dire autorisée à proposer ses services en France, les épargnants doivent consulter le site https://www.regafi.fr.

Vous pouvez également contacter Epargne info Service au 01 53 45 62 00. Cela vous évitera la plupart du temps de vous faire escroquer.

Avant de vous engager, votre intermédiaire financier doit vous fournir toute l’information nécessaire pour vous permettre de comprendre la nature du produit, les risques qu’il comporte et le montant total des frais qui vous seront facturés. De manière générale, n’investissez pas dans des produits que vous ne comprenez pas !

Plusieurs listes noires

Ces listes concernent le Forex, les options binaires, mais également les biens divers (diamants, vins, crypto-actifs). Depuis près d’une année, les escroqueries sur ces biens dits atypiques se développent à vive allure.