Les principaux changements du contrôle technique
En cas de « défaillance critique », votre véhicule pourra être immobilisé au centre de contrôle agréé en attente des réparations. Tel est le principal impact pour les automobilistes des nouvelles règles du contrôle technique automobile, qui entrent en vigueur à partir du 20 mai 2018.
La nouvelle réglementation établit en effet trois catégories de défauts (deux auparavant) :
- les « défaillances mineures » n’ayant aucune incidence notable sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement : 139 points de contrôle ; dans ce cas, pas de contre-visite obligatoire;
- les « défaillances majeures » susceptibles de compromettre la sécurité du véhicule, d’avoir une incidence négative sur l’environnement, ou de mettre en danger les autres usagers de la route : 340 points de contrôle ; dans ce cas, contre-visite dans un délai de deux mois. Passé ce délai, un nouveau contrôle technique est obligatoire;
- la catégorie nouvelle de « défaillances critiques » constituant un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou ayant une incidence grave sur l’environnement : 127 points de contrôle. Si l’un d’eux n’est pas validé, il y a immobilisation du véhicule, et obligation de réparer dans les 24 heures.
Si un automobiliste circule alors qu’un « défaut critique » a été diagnostiqué, il s’expose à une amende de 135 euros. S’il provoque un accident, sa responsabilité sera engagée et sa carte grise suspendue.
Le contrôle technique conserve sa durée de validité de deux ans. Rappelons qu’un véhicule doit être soumis au contrôle technique dans les six mois qui précèdent la date du 4ème anniversaire de la mise en circulation pour un véhicule neuf.
En cas de vente à un particulier, tout véhicule de plus de quatre ans doit avoir passé un contrôle technique dans les six mois précédant la cession.
Le coût moyen d’un contrôle technique automobile est de l’ordre de 50 / 80 euros, mais les prix devraient croitre de 20 % selon des experts.
Notre conseil
Pour éviter de devoir régler immédiatement des réparations non budgétées, autant prévoir de les faire avant l’arrivée de la nouvelle réglementation, qui incite par ailleurs l’automobiliste à procéder à des contrôles et diagnostics réguliers, entre deux contrôles techniques. Le renforcement de la sécurité du parc automobile circulant est en effet l’objectif de fond de cette réforme.