Initialement fixée selon le calendrier de déclaration de l’impôt sur le revenu (variable selon le département de résidence), la déclaration au titre de l’IFI a été reportée jusqu’au 15 juin 2018. En effet, « le bulletin officiel des finances publiques (BOFIP) relatif à l’impôt sur la fortune immobilière, qui commente les dispositions relatives à cet impôt, sera disponible au plus tard le 8 juin », explique le communiqué de presse de la direction générale des finances publiques.
L’IFI s’adresse aux contribuables dont le patrimoine net immobilier est supérieur à 1,3 million d’euros. Toutefois, la taxation s’applique à partir de 800 000 euros.
Un impôt sur la pierre
L’IFI a remplacé, au premier janvier 2018, l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. Il concerne désormais uniquement les actifs immobiliers détenus en direct (logements, immeubles) ou indirectement (parts de SCPI, OPCI…).
Les règles générales de l’ISF ont été conservées (barème, système de plafonnement des impôts globaux, décote), ainsi que l’abattement de 30 % sur la résidence principale. Toutefois, pour cette dernière, les charges liées à l’emprunt ne sont déductibles qu’à hauteur de 70 % (contre 100 % dans l’ancien dispositif).
Le barème de l’impôt
Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine au 1er janvier 2018 | Taux applicable |
Jusqu’à 800 000 € | 0 % |
De 800 000 € à 1 300 000 € | 0,5 % |
De 1 300 001 € à 2 570 000 € | 0,7 % |
De 2 570 001 € à 5 000 000 € | 1 % |
De 5 000 001 € à 10 000 000 € | 1,25 % |
Au-delà de 10 000 000 € | 1,5 % |
Vous n’êtes redevable de l’IFI que si votre patrimoine immobilier net dépasse 1,3 M€ mais alors, la partie comprise entre 800 000 € et 1 300 000 € est taxée…