Si la performance de la Belgique sur les terrains de football peut surprendre, la prospérité de son économie n’est, elle, plus à démontrer. Sa localisation au cœur de l’Europe, ses ports, son système de formation ou son climat des affaires ont permis de faire de la Belgique une économie discrète mais dynamique.
Certes, ces dernières années, la conjoncture y a été plutôt décevante, mais c’est surtout le reflet des difficultés de l’économie européenne. En effet, petite économie ouverte, la Belgique est fortement dépendante des évènements extérieurs. Ce qui est une des faiblesses du pays, mais ce n’est pas la seule.
La principale épine dans le pied d’une économie qui en a peu tient au niveau élevé de sa dette publique qui, à 103 % du PIB, dépasse légèrement le niveau français (97 % du PIB). Ce dérapage des finances publiques tient en bonne partie à la division du pays entre la Flandre et la Wallonie qui conduit à une structure administrative complexe et à un mille-feuille administratif aussi coûteux qu’inefficace.
Souhaitons que la Belgique parvienne à améliorer l’efficacité de son administration pour endiguer la dérive de sa dette publique car, rappelons-le, on a toujours plus à gagner qu’à perdre à la prospérité de ses voisins. Mais si, sur le terrain, les mésententes linguistiques entre le Flamand Kevin De Bruyne et le Wallon Thomas Meunier ne pouvaient se résorber qu’après la demi-finale, cela pourrait être fort utile à l’équipe de France…
Allez les Bleus ⚽ !!!!