Un taux moyen du crédit immobilier à 1,43 %
En juillet 2018, les taux ont continué de baisser s’établissant en moyenne à 1,43 % (hors assurances et suretés) contre 1,44 % en juin : sur 15 ans, le taux est de 1,23 %, sur 20 ans, de 1,42 % et sur 25 ans, de 1,66 %.
La baisse des taux se poursuit donc, avec une diminution de 10 points de base dans l’ensemble (marchés des travaux, de l’ancien et du neuf, confondus) depuis juillet 2017.
Les conditions de financement et de refinancement de la production continuent de s’améliorer et la concurrence par les taux entre les établissements de crédit reste toujours très vive.
Toutefois, les évolutions baissières des taux ne sont pas suffisantes pour atténuer l’impact de la hausse des prix de l’immobilier sur la solvabilité de la demande.
La dégradation des soutiens publics à la primo accession a en effet freiné la demande et conduit les banques à assouplir les conditions de prêts en direction des ménages modestes.
La durée des prêts s’allonge
La durée des prêts bancaires s’est notamment allongée à 222 mois. Ainsi, les durées des prêts bancaires se sont accrues de 17 mois depuis début 2014, de 5 mois sur la seule année 2017 et de 4 mois depuis début 2018.
Le coût des opérations réalisées par les ménages a ralenti sa progression. Depuis début 2018, il enregistre une hausse +3, 3 %, ce qui établit le coût relatif à 4,1 années de revenus, soit un niveau toujours très élevé depuis 2016.
Parallèlement, le niveau de l’apport personnel fléchit sensiblement (- 4,1 % sur les 7 premiers mois de 2018), ne permettant pas à l’indicateur de solvabilité de la demande de se redresser, malgré l’assouplissement des conditions d’octroi des prêts.