Déjà, au mois de janvier 2018, une baisse globale de 2,20 % de certaines cotisations salariales (cotisation maladie et une partie de l’assurance chômage) avait été appliquée aux salariés du secteur privé. Mais en intégrant la hausse de la Contribution Sociale Généralisée (qui est passée de 7,5 % à 9,2 %) le gain net s’est élevé à seulement 0,5 %.
La suppression totale de la cotisation chômage (le reliquat était de 0,95 %) applicable dès le mois d’octobre, fait donc apparaitre un gain de 3,15 % (avant CSG).
Cette baisse de charge concerne uniquement les salariés du secteur privé. Les fonctionnaires ont juste vu leur rémunération compensée de la hausse de la CSG.
Un gain mensuel de près de 15 € pour un Smic
Une personne payée au Smic (35 heures), soit un salaire brut de 1 498 €, avait déjà vu son revenu augmenter très légèrement en janvier dernier (7,43 €).
Avec cette nouvelle baisse de charge, le gain, estimé par le site Previssima, s’établit à 14,23 €, soit un gain total de 21,66 € par mois (plus de 250 € par an)
Voici quelques exemples de gains selon les salaires (2018/2017) suite à la suppression de la cotisation salariale d’assurance chômage :
- 2 000 euros bruts : 29 €
- 3 000 euros bruts : 43 €
- 5 000 euros bruts : 72 €
La prime d’activité revalorisée de 20 € dès octobre
Réservée aux travailleurs modestes, la prime d’activité est revalorisée, dès le mois d’octobre, de 20 € par mois. Et le gouvernement a annoncé une nouvelle revalorisation en 2019, de 20 € également.
Chaque salarié peut visualiser le montant en euros gagné chaque mois suite à l’application de la réforme des cotisations salariales, grâce à une nouvelle mention figurant en bas de son bulletin de paie d’octobre 2018.
Après le « Net à payer en euros », figure le montant de l’« évolution de la rémunération liée à la suppression des cotisations chômage et maladie ». Il s’agit de la valeur totale, en euros, des cotisations salariales supprimées depuis janvier 2018.