D’un côté, un dégrèvement de 30 % sur la taxe d’habitation pour près de 80 % des contribuables… Et de l’autre, des taux de prélèvement qui grimpent, parfois de plus de 15 %, sur certaines communes ! Les derniers chiffres publiés sur le site impots.gouv.fr mettent en lumière l’évolution des taux sur les trois dernières années, de 2016 à 2018.
Selon le Figaro de la semaine dernière, ce sont plus de 6 000 communes qui ont légèrement ou sensiblement majoré le taux de prélèvement applicable pour la taxe d’habitation 2018.
Quelques exemples : + 12,99 % pour Etampes ou encore + 8,50 % pour Saint-Maur Des fossés (94), ou + 8,52 % pour Corbeil Essonne (91).
A l’inverse, certaines communes ont baissé leur taux. C’est le cas de Villeurbanne (-11 %), ou encore de Bondy (9 %).
La grande majorité des communes, notamment des grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille, Nice, Montpellier, Strasbourg…) n’ont pas augmenté leur taux, même si elles peuvent revoir à la hausse la valeur locative qui sert d’assiette à la taxe.
Un dégrèvement prévu sur trois ans
Voté dans le cadre de la loi de finances pour 2018, le dégrèvement s’adresse, selon le gouvernement, à 80 % des contribuables. Pour en bénéficier il faut afficher un revenu annuel de référence de 30 000 € pour une part, soit un revenu net de 2 500 euros par mois (sans autres revenus). Pour un couple avec 2 enfants par exemple, le plafond de revenu ouvrant droit à réduction s’élève à 55 000 €. Pour 2018, le dégrèvement est de 30 %, puis de 65 % en 2019, et de 100 % en 2020.
Vous pouvez faire vos simulations sur le site des impôts.