Comparaisons de la fiscalité entre pays européens
De façon à comparer le niveau des recettes fiscales entre pays, on utilise généralement le ratio qui divise les recettes fiscales par le produit intérieur brut (que l’on multiplie par 100 pour avoir des pourcentages).
En 2017, ce ratio atteignait 41,4 % en moyenne en zone euro et 40,2 % en moyenne dans l’Union Européenne. La France, avec 48,4 %, est le pays d’Europe (y compris la Suisse et la Norvège) qui présente le plus haut niveau de taxes rapportées au PIB, suivi de la Belgique et du Danemark.
A l’inverse l’Irlande (23,5 %), la Roumanie (25,8 %) et la Lituanie (29,8 %) sont les pays d’Europe qui ont la pression fiscale la moins élevée.
Cependant, il faut tenir compte des services publics fournis à la population lorsque l’on compare le cas de l’Irlande où les taxes sont faibles à celui de la France où les taxes sont élevées. En effet, les Français paient de lourdes taxes mais bénéficient en contrepartie de services publics (santé, éducation…) plus importants que dans les pays où la fiscalité est moins élevée.
Quelles évolutions de la fiscalité ?
Entre 2016 et 2017, les recettes fiscales rapportées au PIB ont augmenté d’environ 0,25 point en zone euro et dans l’Union Européenne. En France, la hausse atteint 0,7 point sur un an. Il s’agit de la cinquième plus forte augmentation de l’Union Européenne, derrière Chypre (+ 1 point), le Luxembourg, la Slovaquie et Malte.
A l’inverse, ce ratio a baissé dans 13 pays de l’Union Européenne. La Hongrie est le pays où cette baisse a été la plus forte (pratiquement moins un point).
On mesure l’évolution d’un ratio exprimé en pourcentage en points (ou points de pourcentage). Par exemple, si le ratio des recettes fiscales rapporté au PIB passe de 50 % à 51 %, on dit qu’il a augmenté de 1 point, et non pas de 1 %.