Christine Lagarde à la présidence de la BCE

la finance pour tous

Les européens se sont mis d’accord sur les postes clés dans les principales instances européennes :

  • BCE : Christine Lagarde 
  • Commission européenne : Ursula von der Leyen 
  • Parlement européen : David Sassoli 
  • Conseil européen : Charles Michel 
  • Haut Représentant aux Affaires étrangères : Josep Borrell 

 

L’actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) devrait devenir la première présidente de la Banque centrale européenne (BCE) à la fin du mandat de Mario Draghi, le 31 octobre 2019. Dernière étape : l’accord du Parlement européen.

Alors que les négociations pour l’attribution des postes clés de l’Union européenne (UE) traînaient en longueur, les chefs d’Etat européens sont finalement parvenus à un accord mardi 2 juillet 2019. Et pour y arriver, l’idée a germé de proposer à Christine Lagarde, à la tête du FMI, la présidence de la BCE.
Mais qui est Christine Lagarde ? Comment est-elle devenue l’une des femmes les plus influentes du monde ? Nous vous livrons son CV !

Formations de Christine Lagarde

Tout d’abord, il est utile de souligner que la potentielle future présidente de l’institution monétaire européenne n’est pas issue d’une formation économique : Christine Lagarde était initialement avocate. Multipliant les diplômes, elle a obtenu une maîtrise d’anglais, une autre en droit des affaires et un DESS en droit social (équivalent à un master aujourd’hui) en passant par l’université de Nanterre et l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, avant de passer le concours du barreau de Paris.

Expériences professionnelles

Admise au barreau, Christine Lagarde intègre le cabinet d’avocats Baker & McKenzie en 1981 avec trois spécialités : droit du travail, droit de la concurrence et fusions-acquisitions. Dix-huit ans plus tard, elle en devient la première femme présidente.

Puis, en 2005, elle renonce à sa carrière d’avocate et à ses salaires mirobolants pour entrer dans le gouvernement français de Dominique de Villepin au poste de ministre du commerce extérieur. Elle deviendra ensuite brièvement ministre de l’agriculture en 2007, sous Nicolas Sarkozy, avant d’être promue à un poste jusque-là détenu par des hommes, celui de ministre de l’économie et des finances.

Enfin, en 2011, elle devient directrice générale du FMI. Elle est à nouveau la première femme à prendre la tête de cette organisation internationale et est reconduite à son poste pour un second mandat en 2016.

Alors que ce mandat court jusqu’en 2021, Christine Lagarde est à présent plébiscitée pour la présidence de la BCE qui sera à pourvoir dès novembre 2019. A 63 ans, il semblerait que son CV puisse encore s’étoffer ! Cette nomination fait l’unanimité politique et permet de répartir les deux postes clés de l’Union européenne entre la France et l’Allemagne. Mais elle a été questionnée par certains dans les milieux financiers qui se demandent comment cette juriste – sans légitimité économique (hormis toutefois ses 8 ans passés à la tête du FMI) ni pratiques des banques centrales – ferait face à une crise grave de la zone euro.

Distinctions et centres d’intérêts

Selon le journal Forbes, en 2018, Christine Lagarde aurait été la troisième femme la plus puissante du monde. Dans une autre mesure, le gouvernement français l’a faite Officier de la Légion d’honneur en 2012.

Dans sa jeunesse, Christine Lagarde a fait partie de l’équipe nationale de natation synchronisée.