L’indice de référence des loyers (IRL) s’applique à toutes les locations de logements loués vides ou meublés à titre de résidence principale, hors HLM (loi du 6 juillet 1989). Il correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac et hors loyers.
L’Indice de référence des loyers (IRL) sert de plafond à l’augmentation des loyers, qui n’est possible que si une clause a expressément prévu une telle révision.
Indice de référence des loyers |
Variation annuelle |
Date de parution |
|
2ème trimestre 2018 |
127,77 |
+ 1,25 % |
12/07/2018 |
3ème trimestre 2018 |
128,45 |
+ 1,57 % |
11/10/2018 |
4ème trimestre 2018 |
129,03 |
+ 1,74 % |
15/01/2019 |
1er trimestre 2019 |
129,38 |
+ 1,70 % |
11/04/2019 |
2ème trimestre 2019 |
129,72 |
+ 1,53 % |
11/07/2019 |
La révision du loyer qui intervient chaque année en cours de bail ne doit pas être confondue avec :
- l’augmentation que le propriétaire peut proposer au cours du renouvellement du bail, lorsque le loyer est manifestement sous-évalué par rapport à celui des logements comparables du voisinage,
- la majoration du loyer en cours de bail, résultant de la réalisation par le bailleur de travaux d’amélioration.
A Paris, où s’applique un nouveau dispositif d’encadrement des loyers depuis le 1er juillet 2019, une procédure spécifique de réévaluation d’un loyer sous-évalué est appliquée. Le loyer peut être augmenté seulement si son montant est inférieur au loyer de référence minoré en vigueur à la date de proposition de réévaluation.
Que vous soyez propriétaire ou locataire, relisez bien le contrat de location. Vous devez y trouver une clause indiquant les conditions de la révision du loyer. Soyez très attentif au trimestre à prendre en compte pour le calcul de cette révision.
Si la clause de révision du contrat n’a pas prévu le trimestre de référence à prendre en compte, il convient dans ce cas de se référer à « celui qui correspond au dernier indice connu à la date de la signature du bail ».