Le G7 a abordé de nombreux problèmes internationaux. La finance pour tous vous fait un récapitulatif des points économiques.
Iran
Lors du sommet du G7, les chefs de gouvernement ont affiché une diplomatie unifiée. L’exemple le plus parlant est sûrement la venue du ministre iranien des Affaires étrangères, avec l’accord du président américain. Cette invitation a permis aux deux pays de remettre sur le devant de la scène le sujet de l’embargo étasunien sur le pétrole iranien et l’accord sur le nucléaire. Rien n’a été décidé mais les deux pays envisagent une rencontre prochaine tandis que les membres du G7 ont réaffirmé ne pas souhaiter que l’Iran se dote de l’arme nucléaire.
Incendies en Amazonie
Les pays ont également fait front commun dans leur réaction face aux incendies dans la forêt amazonienne, réunissant une vingtaine de millions d’euros pour aider le Brésil dans cette épreuve dévastatrice dont l’impact est mondial. Toutefois, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a dans un premier temps refusé cette aide comprise comme une sorte de néo-colonialisme. Depuis, il attend des excuses d’Emmanuel Macron avant d’accepter ladite somme.
Commerce
Des engagements concernant une fiscalité internationale ont également été abordés bien que l’OCDE soit garant des propositions (en termes de fiscalité des entreprises du numérique et d’imposition minimale des entreprises).
Alors que Donald Trump envisageait de taxer les exportations françaises de vin en direction des Etats-Unis pour compenser la taxe Gafa de Bercy, il semblerait que les présidents aient trouvé un terrain d’entente compte tenu de la future taxation des sociétés du numériques qui sera proposée par l’OCDE.
Le G7 plaide pour un « commerce mondial ouvert », sans pratiques déloyales, qui irait vers plus de stabilité (ce qui est loin d’être le cas actuellement avec la guerre commerciale que se mènent les Etats-Unis et la Chine). Dans ce but, les Etats-Unis ont conclu un accord commercial avec le Japon, prévoient de négocier avec la Chine afin de trouver une entente, et avec l’Union européenne, pour trouver un accord commercial.
« L’avenir dira si ce G7 est un succès complet », reconnaît le président Emmanuel Macron, le lendemain du sommet puisque si des rendez-vous sont annoncés, tant pour l’Iran, pour les taxations ou les négociations, les décisions sont encore loin d’être prises.