La 25ème Conférence des parties sur les changements climatiques, communément appelée Cop25, présente la particularité de se dérouler sous présidence chilienne à Madrid. En effet, il était prévu qu’elle se tienne à Santiago mais les manifestations massives depuis cet automne ont conduit à son déplacement en Europe.
La conférence devait se dérouler au Brésil mais suite à l’élection du « climato-sceptique » Jair Bolsonaro la Cop25 avait été déplacée au Chili.
Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), a rappelé que l’année 2019 sera l’une des trois années les plus chaudes enregistrées depuis 1850, incitant à la prise d’actions concrètes pour freiner le réchauffement climatique.
Mettre en œuvre l’accord de Paris (COP 21)
Cette Cop a pour volonté d’accroître les engagements des pays d’ici 2020 afin de tenir les engagements pris lors de la Cop21 de Paris de maintenir le réchauffement sous 1,5°C. Pour atteindre cet objectif, les émissions de CO2 devraient baisser de 7,6 % par an. Actuellement, la tendance mondiale des émissions de gaz à effet de serre place le monde sur une trajectoire de + 3,2°C d’ici la fin du siècle.
La Cop25, nommée « COP bleue », met l’accent sur le rôle joué par les océans dans la lutte contre le changement climatique. En effet, ceux-ci absorbent 25 % des émissions de CO2 et sont à la fois des victimes et des freins au réchauffement climatique.
Nous reviendrons sur les principales conclusions de la Cop25 à l’issue de cette conférence, le 13 décembre prochain.