Cette cérémonie a été précédée par le colloque du 15ème Grand Prix de la FAS, animé par Xavier Fontanet, ancien président d’Essilor et professeur de stratégie à HEC, sur le thème « Repenser le capitalisme : après la loi PACTE, comment l’Actionnariat Salarié peut-il contribuer à la transition vers un capitalisme plus responsable ? ».
Cette remise de prix a été placée sous la présidence de Pierre-André de Chalendar, Président-directeur général du Groupe SAINT-GOBAIN, en présence de nombreux acteurs du monde de l’épargne salariale. L’occasion pour Loïc Desmouceaux, président de la FAS, de rappeler l’objectif d’atteindre 10% d’actionnariat salarié en moyenne dans les entreprises françaises.
Prix de la FAS : 7 entreprises récompensées
- Grand Prix FAS 2019 : BOUYGUES
- Grand Prix du CAC All Tradable : VEOLIA
- Grand Prix de l’indice Euronext FAS-IAS® : SPIE
- Grand Prix des sociétés non cotées : NAVAL GROUP
- Grand Prix des sociétés non cotées : TRESCAL
- Grand Prix des PME-ETI et start-up : BCF LIFE SCIENCES
- Prix coup de cœur du jury : IPSEN
Nouveau prix de la recherche
Pour la première fois, la fédération a attribué un Prix de la recherche sur l’actionnariat salarié, « dont la vocation est de soutenir et de promouvoir la recherche sur les aspects économiques et sociaux de l’actionnariat salarié ».
Pour cette première édition, Mesdames Djaoudath Alidou et Imane Mohat ont été primées pour un article de fond paru dans la revue Finance, Contrôle, Stratégie et intitulé « L’actionnariat salarié influence-t-il le niveau de rémunération des dirigeants des sociétés cotées françaises ? »
Etude empirique sur l’indice boursier SBF 120 (2009-2015). Les résultats de l’étude montrent que l’actionnariat salarié joue un rôle direct et indirect sur les déterminants de la rémunération des dirigeants. De plus, la présence d’administrateurs salariés élus siégeant au conseil d’administration tend à limiter la rémunération des dirigeants avec des variantes selon les composantes de la rémunération étudiées.