Dans la période de déconfinement, mise en place à partir du 11 mai, le port du masque sera obligatoire notamment dans les transports en commun, dans les collèges… et fortement recommandé dans l’espace public pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.
Vente de masques au grand public dans les supermarchés, les pharmacies, les bureaux de tabac…
Depuis le samedi 02 mai, les pharmacies sont autorisées à vendre des masques pour tous. Et ce lundi 04 mai, les masques sont également disponibles dans les enseignes de la grande distribution et chez les buralistes.
La vente de masques « grand public » ou « alternatifs » en tissu a été autorisée dans les pharmacies depuis le 02 mai, par arrêté du 25 avril publié au JO du 26 avril. Et un autre texte, du 29 avril, a levé la limitation de la vente de masques chirurgicaux aux seuls professionnels de la santé.
Un décret du 3 mars 2020 avait organisé la réquisition des masques de protection au bénéfice des personnels de santé et, sur prescription médicale, des malades. Les pharmaciens n’étaient pas autorisés à vendre les masques à d’autres publics.
Les enseignes de la grande distribution et les buralistes sont autorisés à vendre des masques chirurgicaux (à usage unique) et des masques alternatifs en tissu à partir de ce lundi 04 mai.
Les collectivités locales (régions, départements, communes…) assurent aussi la distribution de masques à leurs concitoyens, gratuitement. Le mode de distribution, le nombre et le type de masques distribués sont librement fixés par chaque collectivité locale concernée.
Prix libre ou plafonné selon le type de masque
Par communiqué de presse du 1er mai, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, a annoncé l’encadrement du prix des masques à usage unique et la mise en place d’un suivi des prix des masques dits alternatifs, en tissu et réutilisables.
Le prix maximum de vente au grand public du masque à usage unique (masque chirurgical) est plafonné à 95 centimes d’euros l’unité.
En revanche, les masques grand public, en tissu et lavables, ne feront pas l’objet d’un encadrement des prix. Ils devraient être vendus à un prix de l’ordre de 2 à 3 euros, selon secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher. Ce qui équivaut à un coût d’usage de l’ordre de 10 à 30 centimes selon le nombre de réutilisations possible.
Mais ces masques pourront être vendus plus cher, selon les modèles et les distributeurs, le gouvernement n’ayant pas encadré les prix. Une surveillance particulière des prix de vente de ces masques va être assurée par les services de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCCRF). Les consommateurs auront la possibilité de faire des signalements sur la plateforme SignalConso.
Masque à usage unique ou masque lavable et réutilisable ?
Le masque chirurgical est à usage unique. Il assure 90 % d’efficacité de filtration des particules émises d’une taille égale ou supérieure à 3 microns. Il était jusqu’à maintenant réservé au personnel médical.
Les masques alternatifs, pour le grand public, sont fabriqués en tissus non sanitaire selon un processus industriel répondant aux normes de l’Association française de normalisation (Afnor), avec un taux d’au moins 70 % d’efficacité de filtration.
Ils sont le plus souvent lavables et réutilisables, selon les prescriptions figurant sur la notice d’utilisation. Un logo obligatoire permet de les identifier.
Chacun peut confectionner son masque de protection. Le site de l’Afnor propose une page « Je fais mon masque barrière » sur laquelle sont présentés des tutoriels, des patrons en grandeur réelle, des recommandations sur les matériaux à utiliser…
Rappel des gestes barrières et distanciation physqiue
Le port du masque ne doit pas faire oublier les gestes barrières et les mesures de distanciation physique et sociale.