Prêt garanti par l’État, mode d’emploi
Le PGE est un prêt de trésorerie d’un an mis en place au printemps 2020 pour les entreprises touchées par la crise du Covid 19.
Mais il prévoit à la fois un différé d’amortissement sur un an, et la possibilité à l’issue de la première année, d’amortir le prêt sur une durée supplémentaire de 1, 2, 3, 4 ou 5 ans.
Ce prêt de trésorerie peut représenter jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires 2019, ou deux années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019.
Le dispositif du PGE se termine le 31 décembre 2020 !
PGE : variation des taux selon les établissements bancaires
Le coût de la ressource variant d’une banque à l’autre, les taux proposés aux entreprises peuvent présenter des petites différences d’une banque à l’autre.
Les banques se sont en effet engagées à octroyer « à prix coutant » les PGE, ce qui signifie que le taux servi doit être le « taux de ressource » de la banque prêteuse, et qui est actuellement proche de 0 % pour la première année (augmenté du coût de la garanti de l’Etat).
Les banques distribuent le PGE sans appliquer de frais de dossier, mais il peut exister des frais d’assurance (Décès, invalidité).
PGE : variation des taux selon la durée du prêt
Les fourchettes de taux prévus varient selon la durée d’amortissement du PGE :
- entre 1 % et 1,5 % si le prêt est remboursé avant 2023
- entre 2 % et 2,5 % si le prêt est remboursé avant 2026.
La durée maximale d’amortissement est de six ans, aucun remboursement ne pouvant être exigée par une banque la première année.
Comment solliciter un PGE auprès d’une banque ?
L’entreprise doit d’abord prendre contact avec son banquier habituel. En cas de pré-accord de la part de la banque, l’entreprise devra accomplir une démarche sur le site de Bpifrance en vue de finaliser la signature du prêt.
En cas de refus de la banque, il est possible de se rapprocher de la Médiation du crédit aux entreprises.
Pour les grandes entreprises (plus de 5 000 salariés ou un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliards d’euros) qui répondent aux critères d’éligibilité des prêts garantis par l’État, la demande doit faire l’objet d’une analyse spécifique par le ministère de l’Économie et des Finances