Nous traitons régulièrement des escroqueries sur les placements financiers, ou encore des tentatives de phishing pour récupérer vos coordonnées bancaires. Sur le sujet des crédits à la consommation, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) met également régulièrement en garde les particuliers sur des offres de prêts non réglementées, et de surcroit frauduleuses.
Des prêts sans demande de garantie et sans vérification de votre solvabilité
Très présents sur Internet et sur les réseaux sociaux, les escrocs ont un scénario bien rodé : vous êtes sollicité.e pour bénéficier d’un crédit exceptionnel, une offre limitée dans le temps, à un taux très avantageux, disponible très rapidement, et sans aucune vérification de vos ressources. Simplement, pour obtenir les fonds, il vous faut verser des frais administratifs, via un système de transfert d’argent international. Bien évidemment, une fois cet argent versé, le faux prêt ne sera jamais crédité sur votre compte !
Bien souvent, ces sociétés utilisent les logos et sites de d’entreprises légales, afin de rendre leurs offres plus crédibles.
Comme le conseille l’ACPR sur son site :
- Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires
- Ne répondez pas à ces sollicitations
- Renseignez-vous sur l’organisme pour vérifier qu’il est accrédité
- Ne versez jamais de sommes d’argent en contrepartie de l’obtention d’un crédit
L’ACPR met à jour régulièrement ses listes noires de sites non autorisés.
Mais attention, de nouvelles escroqueries voient fréquemment le jour !
Le cas des faux rachats de crédits
Le journal le Parisien traitait cette semaine de nouveaux cas d’escroqueries, portant sur le rachat ou regroupement de crédit.
Un faux courtier vous propose de racheter votre crédit à un taux plus intéressant. Simplement, une fois le nouveau crédit souscrit, l’escroc demande à percevoir la somme pour procéder au rachat du premier prêt, puis se volatilise. Dans cette affaire, un couple s’est retrouvé avec deux crédits à rembourser ! Heureusement le deuxième prêt a été annulé, puisque l’établissement « a manqué de vigilance en acceptant une signature électronique de la victime sans jamais l’avoir rencontrée ».