L’Italie est un pays indéniablement plus riche que la Turquie : le niveau de produit intérieur brut (PIB) par habitant y est 1,4 fois plus élevé.
1-0 pour l’Italie.
Cet écart s’est réduit à l’occasion de la pandémie de Covid-19 : il était de 1,6 en 2019. Les économies de ces deux nations ont, en effet, connu des sorts contrastés au cours de l’année 2020 : alors que le PIB de l’Italie, pays particulièrement atteint par le Covid-19, reculait de plus de 10 %, la Turquie était l’un des pays du globe à connaître une croissance légèrement positive (+ 0,5 %).
À la mi-temps, on est à 1 partout.
L’existence de forts déséquilibres macroéconomiques constitue un point commun à ces deux pays. Tout d’abord, La Turquie traverse une crise monétaire depuis de nombreux mois, se caractérisant par un taux d’inflation particulièrement élevé (+ 12,3 % en 2020) et une dépréciation de la livre turque. Le chômage y est, de plus, relativement élevé et concerne 12,5 % de la population active.
De son côté, l’Italie se caractérise par un endettement public parmi les plus forts du monde avec un ratio dette publique / PIB de 155 % en 2019. L’OCDE prévoit, d’ailleurs, que ce ratio augmentera d’environ 40 points de PIB d’ici fin 2021. Le chômage est également élevé en Italie et concerne près d’un actif sur dix.
Finalement, le match éco d’ouverture de l’Euro pourrait bien se solder par un nul à 2 partout !