La lettre de l’observatoire de l’AMF de juillet 2021 fait le point sur les actionnaires individuels. Selon l’étude Kantar, « en 2020, l’âge médian des nouveaux investisseurs a été de 46 ans contre 58 ans en 2018 et 2019 », et au 31 mars 2021, la part des actionnaires de moins de 35 ans est passée de 11 % à 18 %.
« La baisse des marchés en mars-avril 2020 leur a donné l’occasion de se lancer (…). L’AMF se réjouit de l’arrivée d’une nouvelle génération d’investisseurs sur les marchés d’actions. Elle souhaite que ces investisseurs plus jeunes s’inscrivent dans une perspective de long terme, sans prises de risques excessives ».
Bourse : le boom des jeunes investisseurs
L’enquête de l’institut Kantar révèle la relative stabilité des investisseurs déclarant détenir des actions en direct (6,7 %). Et c’est chez les moins de 35 ans que la progression est la plus forte, ainsi que chez les épargnants les plus aisés : pour ceux affichant des revenus supérieurs à 6 000 € par mois, le taux de détention d’actions en direct est passé de 19,4 % à 25,7 % en 2 ans (à mars 2021).
L’AMF a également réalisé des « visites mystères » fin 2020 sur la souscription de services et instruments financiers sur Internet dans 11 établissements.
Si le régulateur note que les outils digitaux et guides pédagogiques permettent de guider l’épargnant, il soulève également quelques mauvaises pratiques pour certains intermédiaires :
- Mise en avant des avantages du produit, sans bien expliciter les risques (peu lisibles),
- Informations précontractuelles difficiles à trouver,
- Frais présentés de façon imprécise,
- Questionnaires d’évaluation peu probants.
« Il conviendrait également d’améliorer le contenu des messages de mise en garde relatifs au caractère approprié du produit ou service, afin qu’ils soient plus clairs, lisibles et visibles pour les épargnants » (AMF).