Smic : + 2,2 % au 1er octobre 2021
13 % des salariés verront leur fiche de paie augmenter de 2,2 %. Comme nous l’expliquions récemment, cette revalorisation est la conséquence directe de la hausse des prix sur un an.
Aides au logement : + 0,42 %
Les aides au logement (APL, ALS…) sont réévaluées en fonction de l’indice IRL (indice de revalorisation des loyers), sur la base de la hausse de cet indice au 2ème trimestre 2022, soit 0,42 %. 6,6 millions d’allocataires sont concernés par ce petit coup de pouce. Rappelons que les aides au logement ont vu leur formule de calcul évoluer très récemment et que les ressources sont désormais prises en compte « en temps réel ».
Prix du gaz : hausse moyenne de 12,6 % !
Le tarif réglementé de vente du gaz naturel fourni par Engie augmente de 12,6 % au 1er octobre 2021, après plusieurs mois de forte hausse. Comme le précise la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), cette hausse, est de 4,5 % HT pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, de 9,1 % HT pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude), et de 14,3 % HT pour les foyers qui se chauffent au gaz. « Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d’approvisionnement » explique le CRE sur son site.
Allocations chômage : mise en place de la réforme du salaire journalier de référence
Ce mode de calcul devait être mis en place en juillet dernier, mais a été décalé par le Conseil d’État en raison d’une situation économique trop incertaine. A compter d’octobre 2021, la réforme de l’allocation chômage de 2019 prévoit la prise en compte des périodes d’inactivité dans la formule de calcul du salaire journalier de référence (SJR), qui permet de calculer le montant de l’allocation chômage. Celle-ci sera calculée en se basant sur le total des salaires divisé par l’ensemble des jours, travaillés et non travaillés, de la période de référence de 24 mois.
Tests PCR : fin de la gratuité des tests de confort au 15 octobre
« À l’automne, les tests PCR seront rendus payants, sauf prescription médicale et ceci afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests », avait annoncé le président de la République le 12 juillet dernier.
Jean Castex, Premier ministre, a confirmé cette information cette semaine au quotidien Les Echos « Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables. Mais les tests continueront d’être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs. » La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner.
Le prix du test PCR ou antigénique n’a pas encore été affiché par le gouvernement, mais pour rappel il s’élève, pour les touristes étrangers, à 43,89 € pour un test PCR, et 25 € pour un test antigénique.