Les Français sont généreux et les parlementaires souhaitent encourager cet élan ! Un amendement adopté par la commission des finances de l’Assemblée nationale, prolonge pour deux ans, jusqu’au 31 décembre 2023, le plafond majoré de réduction d’impôt sur le revenu au titre des dons aux organismes d’aide aux plus démunis (fourniture gratuite de repas, logements et soins médicaux).
Dons aux associations : une générosité en forte hausse en 2020
Selon le baromètre de la générosité, les dons aux œuvres ont ainsi progressé de près de 14 % entre 2019 et 2020. « Cette forte progression de la générosité des Français en 2020 est portée par les dons ponctuels liés au sentiment d’urgence des Français face à la crise : +19, 6% du total des dons en euros par rapport à 2019 » explique l’étude. Une progression confirmée par les chiffres du baromètre des apprentis d’Auteuil, qui souligne qu’en 2020, le don moyen grimpe de 95 % sur un an, pour s’établir à 395 €.
Ce plafond de 1 000 € avait été initialement créé pour la restauration de la cathédrale Notre Dame de Paris, fortement endommagée par l’incendie du 15 avril 2019.
Une réduction d’impôt à deux vitesses
Les dons aux œuvres offrent, selon le type d’organisme, une réduction d’impôt de 75 % ou 66 % :
- 75 % pour les organismes qui viennent en aide aux personnes en difficulté ou qui luttent contre les violences conjugales (Restos du Cœur, Croix Rouge, Secours Populaire, Emmaüs…) : ce taux s’applique dans la limite de 1 000 € actuellement. Passé ce montant, l’avantage fiscal descend à 66 %
- 66 % pour les dons aux associations d’intérêt général ou d’utilité publique : Ligue contre le cancer, Institut Pasteur, Sidaction, SPA… Et ce, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Si vous êtes non-imposable, vous ne bénéficiez d’aucun coup de pouce fiscal ! Il s’agit d’une réduction d’impôt et non d’un crédit d’impôt qui s’applique par exemple, aux emplois à domicile.