Annoncé par Bruno Le Maire, ministre de l’ Economie, le vendredi 14 janvier, le taux du livret A grimpe, au 1er février 2022, de 0,5 % (son plus bas historique) à 1 %, un taux applicable également au Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) et au Livret Jeune. Le Livret d’Épargne Populaire est mieux rémunéré, à 2,2 %.
Livrets réglementés : des taux (enfin) en hausse
Avec le retour de l’inflation, le taux du Livret A passe à 1 % au 1er février prochain, tout comme celui du LDDS, et du Livret Jeune, qui peut être supérieur si la banque accorde une prime. Et le Livret d’Épargne Populaire, accordé sous condition de ressources, grimpe de 1 % à 2,2 %. Mais actuellement si le LEP concerne potentiellement 15 millions de Français, seule la moitié en possède un. Les contribuables concernés devraient prochainement recevoir un courriel de l’administration fiscale pour les inciter à ouvrir ce livret qui les protègent mieux de l’inflation.
« Tous les Français qui gagnent moins de 20 000 € par an ont droit au Livret d’épargne Populaire (…). Nous allons demander aux banques de faire la promotion de ce livret ». Bruno Le Maire sur TF1 le 14 janvier 2022.
Des taux toujours inférieurs à l’inflation
Cette hausse bienvenue ne parvient toujours pas à protéger l’épargne de l’inflation. En cause, le mode de calcul du taux du Livret A, qui est égal à la moyenne de l’inflation et des taux à court terme sur 6 mois, lesquels sont toujours négatifs.
Livret A, LDDS, LEP : des supports sans impôt
Ces livrets présentent plusieurs avantages. D’une part on peut les cumuler : un contribuable peut détenir un Livret A, un LDDS, voire un LEP s’il présente un niveau de ressources compatible. D’autre part, ce sont des placements qui ne supportent ni impôt, ni prélèvements sociaux. Il s’agit donc d’un taux net (avant inflation). Enfin, ils sont sans frais d’entrée ni de sortie et l’épargne peut être débloquée à tout moment.