En France, des primes allant de 15 000 à 65 000 euros
Les XXIVe Jeux olympiques d’hiver ont lieu à Pékin du 4 février au 20 février 2022. Au cours de ces Jeux, 327 médailles seront décernées au cours des 109 épreuves disputées dans 15 disciplines. Outre la reconnaissance internationale et l’exposition médiatique, les athlètes français bénéficieront en cas de médaille d’une prime de :
- 65 000 euros pour une médaille d’or ;
- 25 000 euros pour une médaille d’argent ;
- 15 000 euros pour une médaille de bronze.
Pour les entraîneurs des athlètes médaillés, les primes atteignent 8 000, 15 000 et 35 000 euros respectivement pour une médaille de bronze, d’argent et d’or. Ces primes, les mêmes que pour les derniers Jeux d’été à Tokyo, sont versées par l’Agence nationale du sport.
La situation dans les autres pays
Selon un article du magazine américain Forbes, 32 pays ou territoires, sur les 91 présents aux Jeux Olympiques de Pékin, ont prévu de verser une prime à leurs athlètes en cas de médaille. Le plus généreux est Hong Kong qui verse près de 642 000 dollars à un médaillé d’or. Suivent la Turquie (383 000 dollars), la Malaisie (238 000 dollars) et l’Italie (201 000 dollars). Il est vrai, toutefois, que les pays les plus généreux en matière de primes ne sont guère habitués à briller aux Jeux olympiques d’hiver (hormis l’Italie).
Dans certains pays, les primes versées aux athlètes s’accompagnent d’autres avantages. Ainsi, les États-Unis versent des primes allant de 15 000 à 37 500 dollars pour les athlètes médaillés. Ces primes s’ajoutent au financement d’une assurance maladie, offerte à tous les athlètes américains participant aux Jeux Olympiques. Autre exemple : en plus d’être l’une des nations les plus généreuses en matière de primes, la Turquie offre à tout athlète médaillé d’or une pension de retraite mensuelle équivalent à deux fois le salaire minimum net.
Certains pays, comme la Grèce et la Bosnie-Herzégovine, prévoient de verser des primes à leurs athlètes médaillés, mais n’en ont pas annoncé le montant précis à l’heure actuelle. Ces pays disposent, en effet, d’enveloppes globales qui seront réparties après les Jeux entre les différents médaillés.
