Quelles sont les primes versées lors du Tour de France Femmes ?
Cette année, 144 coureuses participent à la première édition du Tour de France Femmes depuis 1989. Avec 8 étapes et 1 033,6 kilomètres, le Tour de France Femmes 2022 a débuté sur l’avenue des Champs-Élysées et s’achèvera à la Super Planche des Belles filles dans les Vosges. Au total, 247 500 euros de primes seront distribués. Cette dotation sera répartie en fonction des performances des coureuses sur l’ensemble du Tour et au cours de chaque étape.
Les primes les plus importantes récompensent les coureuses les mieux placées au classement général. Ainsi, la gagnante du Tour de France recevra 50 000 euros. Les récompenses sont versées en fonction de la performance. Voici donc les primes des quinze premières coureuses du Tour de France Femmes en 2022 :
- 1ère : 50 000 euros
- 2e : 25 000 euros
- 3e : 10 000 euros
- 4e : 8 000 euros
- 5e : 4 000 euros
- 6e : 3 000 euros
- 7e : 2 000 euros
- 8e : 1 500 euros
- 9e : 1 500 euros
- 10e : 1 500 euros
- de la 11e à la 15e : de 1 200 euros
On trouve également des primes pour les maillots distinctifs. Pour les maillots vert (meilleure sprinteuse) et à pois (meilleure grimpeuse), les primes sont similaires. Dans ces deux classements, la première empoche 3 000 euros, la deuxième coureuse remporte 1 500 euros, et la troisième 1 000 euros.
En ce qui concerne le maillot blanc, qui récompense la meilleure coureuse de moins de 25 ans, la première touche également 3 000 euros ; en revanche, la deuxième de ce classement remporte 2 000 euros et la troisième 1 000 €.
Le prix de la combativité octroie une dotation de 2 000 € à la coureuse « super-combative » du Tour, et 500 € pour la coureuse la plus combative de chaque étape.
Il faut ajouter à cela les récompenses prévues pour chacune des huit étapes du tour :
- 1ère : 4 000 euros
- 2e : 2 000 euros
- 3e : 1 000 euros
- 4e : 500 euros
- 5e : 400 euros
En outre, le Tour accorde une dotation aux trois premières équipes (entre 2 500 € et 6 000 €). Toutes ces récompenses sont cumulables.
De 1984 à 1989, la Société du Tour de France organise « Le Tour de France féminin ». Il est couru le même jour que l’épreuve masculine en « lever de rideau » avec des étapes plus courtes. Cependant, en 1989, Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour, décide d’arrêter cette compétition en précisant qu’elle est trop « contraignante sur le plan économique ».
Un salaire en hausse, mais bien inférieur à celui des hommes
En plus de ces primes, chaque coureuse dispose d’un salaire qui correspond à son contrat avec son équipe. Ces salaires sont largement inférieurs à ceux des cyclistes hommes. En effet, alors que le salaire minimum pour un coureur de première division est de 41 532 € par an (en sachant que Tadej Pogacar le coureur le mieux payé gagne 6 millions d’euros par an) il n’est que de 27 500 € pour les femmes.
Cependant, ce chiffre est en augmentation par rapport aux années précédentes. Le salaire minimum était de 15 000 € en 2020. L’Union cycliste internationale (UCI) vise un objectif de 32 100 € en 2023.