Comme chaque année, la semaine de la finance solidaire, orchestrée par l’association FAIR (qui distribue le label Finansol), se déroule en novembre. L’occasion de participer à de nombreux événements publics sur tout le territoire.
Le slogan de campagne « fiers de ce que fait notre argent pour la société » valorise l’aspect humain de la finance solidaire.
Une épargne solidaire en croissante constante
En 2021, l’encours de la finance solidaire, à 24,5 Mds€, a augmenté de 26 %. Quelque 5,3 millions de produits d’épargne solidaire ont été souscrits par des particuliers et des investisseurs institutionnels (+27 %).. Les fonds dédiés à l’épargne salariale représentent toujours une part majoritaire (57,5 %).
Mais l’épargne bancaire et assurantielle frôle les 40 % (38,8 %). Ce sont les OPC solidaires qui connaissent la plus forte progression (+49 %). Enfin, la souscription en direct au capital d’entreprises solidaires reste très faible (moins de 4 %).
Mais au total, ces supports ne représentent que 0,41 % de l’épargne financière des Français !
L’épargne de partage dominée par les produits bancaires
L’autre branche de la finance solidaire, ce sont les produits de partage, qui permettent d’associer un don à un produit financier. Les 2,8 Mds € d’encours (augmentation de 11% par rapport à 2020) sont concentrés sur cinq produits bancaires dont le plus important (916 M€) est commercialisé par le Crédit Coopératif.
La possibilité de donner tout ou partie des intérêts à une association sur son Livret de Développement Durable et Solidaire (depuis octobre 2020) a généré, selon la Banque de France, 2 800 dons pour un total de 1,5 M€ en 2021.
L’impact social de la finance
L’investissement à impact a pour objectif d’engendrer un impact environnemental et social positif, tout en assurant un rendement financier. Ces fonds se développent actuellement assez rapidement selon l’Association française de gestion financière. Selon le rapport du FAIR, il y aurait fin 2021 6,1 Mds € d’encours sous gestion correspondant à cette définition, c’est-à-dire gérés par des acteurs français (74 à ce jour) dédiés prioritairement à la génération d’impact positif.