Après le phishing, le « vishing ». Cette technique (contraction de « voice et de « phishing ») est une forme d’arnaque qui consiste à tromper les gens par téléphone en leur faisant croire qu’ils parlent à un conseiller bancaire ou à un autre professionnel de confiance.
Un faux appel… et un faux coursier
Ce pseudo-conseiller vous alerte sur le fait que des opérations suspectes sont opérées sur votre compte. Il vous demande de les valider (afin qu’il puisse ensuite les annuler lui-même) et/ou de lui communiquer le code reçu par SMS de votre banque, voire de lui fournir votre « pass sécurité » (service permettant de confirmer les opérations réalisées en ligne).
Mais l’arnaque ne s’arrête pas là, comme le précise la Société Générale (d’autres banques sont sûrement concernées) dans un email envoyé à ses clients. « Le fraudeur envoie un faux coursier chez vous pour récupérer votre carte bancaire. Celui-ci vous fait croire qu’il l’a détruite devant vous par un tour de passe-passe. Il peut, par la même occasion, vous demander votre code secret de carte bancaire pour ensuite réaliser des retraits et des achats ».
La banque ne vous appellera jamais pour vous demander d’annuler, bloquer, valider ou confirmer une opération avec votre Pass Sécurité, de renseigner le code reçu par SMS ou le numéro de votre carte bancaire ou de donner le contrôle de votre ordinateur, de votre téléphone ou de votre tablette.
Crédit, livret, faux chèque… une lutte incessante
« La prévention des arnaques financières est restée au cœur de la coopération de l’ACPR et l’AMF en 2022, avec plus de 1 320 sites ou acteurs non autorisés ajoutés sur les cinq listes noires publiées sur le site ABEIS qui comptaient au total 5 089 entrées à la fin de 2022 » précise le rapport du pôle commun AMF/ACPR.
Retrouvez les 10 podcasts de la campagne de sensibilisation sur les arnaques financières.
Arnaques : nos conseils
Quel que soit le mode opératoire, restez particulièrement vigilant.e :
– Ne répondez pas au message ou mail frauduleux ;
– Ne communiquez jamais vos données personnelles, votre numéro de compte ou de carte bancaire ;
– Ne cliquez pas sur le lien contenu dans le mail et n’ouvrez pas les pièces jointes ;
– En cas de doute, contactez directement l’organisme concerné par téléphone ou en saisissant manuellement l’adresse du site de la Caf, de votre banque, de l’assurance maladie ou autre dans votre navigateur.