Sur recommandation de la Banque de France, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé une légère hausse du rendement du Plan d’Épargne Logement, à compter du 1er janvier 2024, ce qui a été précisé au Journal Officiel du 15 décembre dernier.
Seuls les nouveaux PEL souscrits à partir du 1er janvier 2024 sont concernés par le nouveau taux de 2,25 %. Les anciens PEL conservent le taux de rémunération fixé à la date de leur ouverture.
PEL : quel taux net selon votre situation
Pour les plans ouverts depuis janvier 2018, les intérêts sont imposés au prélèvement forfaitaire unique (PFU) dès la première année au taux global de 30 % (12,8 % d’impôts + 17,2 % de prélèvements sociaux). Mais les personnes non imposables ou très peu imposables ont souvent intérêt à opter pour l’imposition au barème pour éviter de payer les 12,8 % d’impôts. Après application de la fiscalité, le taux net du PEL sera de :
- 1,57 % (PFU) ou
- 1,86 % (prélèvements sociaux)
Le taux du prêt va également grimper de 0,25 %, pour s’établir à 3,45 % avant assurances.
Et les PEL ouverts depuis 2018 ne bénéficient plus de la prime d’État.
Un support d’épargne à moyen terme
Produit atypique, le PEL fonctionne en deux phases :
- 1 on épargne,
- 2 on emprunte.
Le PEL est logiquement tourné vers l’achat immobilier, mais rien d’obligatoire ! Vous pouvez très bien utiliser cette épargne pour un autre usage, et ne jamais solliciter un prêt immobilier.
La durée de versement minimale (pour obtenir le taux affiché), est de 4 années, avec un minimum de 540 € par an (et un plafond de 61 200 euros). Au terme de quatre ans, il est possible d’emprunter au taux fixé par contrat, soit 3,45 % pour cette génération de PEL (prêt de 92 000 € max).
Si la durée d’épargne minimum est de 4 ans, les banques peuvent le fermer si vous n’avez pas respecté la durée de 10 ans !