Pour de nombreux contribuables (départements 1 à 54) ainsi que pour ceux qui font habituellement une déclaration papier (les personnes ne disposant pas d’ordinateur), la date limite est dépassée ! Il reste donc juste quelques jours pour ceux vivant dans les départements 55 (la Meuse) à 95 (Val d’Oise) ainsi que ceux vivant en Outre-Mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, la Réunion et Mayotte).
Passé ce délai, la pénalité de retard est égale à 10 % de l’impôt dû. Et des intérêts de retard sont également être facturés.
Déclaration automatique : vérifiez les éléments
11 millions de contribuables bénéficient de la déclaration automatique : il suffit de vérifier les éléments préremplis (situation familiale, revenus…). Sans corrections, la déclaration est considérée comme validée.
Avantages fiscaux : pensez à les rajouter
Si vous avez réalisé des dépenses ouvrant droit à avantage fiscal, il faut les noter car l’administration fiscale ne connait pas, sauf exception (par exemple pour les emplois à domicile déclarés via le CESU), les montants que vous avez versés. C’est le cas pour les primes versées dans un Plan d’Épargne Retraite (PER) qui offrent une déduction du revenu imposable, des pensions alimentaires versées, des investissements locatifs (type Pinel), des dépenses au titre d’un emploi à domicile ou encore des dons réalisés au profit d’œuvres caritatives.
Enfant étudiant : le rattacher ou pas ?
Posez-vous la question, si votre enfant a eu 18 ans en 2023, s’il est plus intéressant de le rattacher fiscalement (et de bénéficier d’une demi-part fiscale, voire d’une part si vous avez 2 enfants et plus) ou de lui verser une pension alimentaire, laquelle est plafonnée à 6 674 €.
Pour rappel, les salaires étudiants sont exonérés dans la limite de 3 Smic, soit 5 204 €. Et pour les alternants, l’exonération est supérieure, égale à 12 Smic (20 815 €).
Des oublis dans votre déclaration ? Pas de panique !
Si la date limite de déclaration est dépassée mais que vous avez oublié des éléments, cela ne pose pas vraiment de problème. En effet, la loi sur le droit à l’erreur permet de régulariser sa situation sans payer de pénalité, quand on a commis une inexactitude ou une omission dans une déclaration fiscale.
Dès la réception de votre avis d’imposition (vers la mi-août) vous pourrez revenir sur votre déclaration. En fonction des corrections, vous aurez un dégrèvement ou à l’inverse un surplus d’impôt à payer. Ce service de correction est ouvert jusqu’au 15 décembre.