Les Jeux paralympiques, ce sont 4400 athlètes (dont plus 1800 femmes), venant de 170 pays, et engagés dans 549 épreuves, et 22 sports.
Quel sera le montant des primes versé aux médaillés ? En France ? Et dans les autres pays ?
Le principe : le Comité international olympique ne verse pas de primes
Le CIO ne verse pas directement de primes aux médaillés des Jeux Paralympiques (comme olympiques), mais il redistribue la quasi-totalité de ses revenus aux comités nationaux paralympiques et olympiques (CNO) et aux fédérations sportives internationales, toutes deux composant « le Mouvement Olympique ».
CNO et fédérations sportives internationales ont des missions différentes : les CNO sélectionnent leurs athlètes pour les Jeux, qui en retour, participent aux Jeux en tant que membres de leur CNO. En revanche, les fédérations sportives internationales ont pour mission de développer leur sport au niveau mondial. Durant les Jeux, les athlètes ne les représentent pas.
Ce sont ensuite les CNO qui décident pour leurs athlètes du versement ou non de primes, et de leur montant.
À ces primes versées par les CNO peuvent s’ajouter des récompenses versées par les gouvernements, des sponsors, des institutions privées, etc…Ce peut être une rémunération en numéraire ou sous une autre forme (attribution de logement, de voiture, etc…).
Pour les médaillés Français, égalité de traitement entre Jeux olympiques et paralympiques
Pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024, et cela depuis 2008 (Jeux de Pékin), les médaillé-e.s français-e.s bénéficieront de primes de même montant que celles versées pendant les jeux Olympiques :
- 80 000 euros pour la première place,
- 40 000 euros pour la deuxième place,
- 20 000 euros pour la troisième place.
Les entraineurs d’athlètes français médaillés sont eux récompensés du même montant : 80 000, 40 000 ou 20 000 euros si leurs athlètes arrivent dans les trois premiers.
Dans les autres pays, la tendance serait à l’uniformisation, mais il y a encore de fortes différences. Des pays comme la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège et l’Islande ne versent aucune prime à leurs médaillé-es. La Belgique, l’Espagne et le Canada ont attribué seulement cette année des primes olympiques et paralympiques équivalentes. A noter que d’autres pays, comme Taïwan et Hong-Kong versent aux médaillé-es paralympiques des primes supérieures à celles versées aux vainqueurs olympiques.