Les intentions d’investissement, notamment en actions, sont en hausse
Fin 2024, les intentions d’investissement en actions étaient les plus élevées depuis le lancement de l’observatoire, en 2017 : 30 % des sondés envisagent d’investir en actions dans les 12 prochains mois (contre 27 % en 2023).
Le baromètre souligne que ces intentions sont particulièrement fortes chez les moins de 35 ans et elles sont en nette hausse : 53 % d’entre eux envisagent d’investir en actions (contre 42 % en 2023), contre seulement 34 % chez les 35-54 ans, et 12 % chez les 55 ans et plus.
Contrairement à leurs ainés, les moins de 35 ans sont moins nombreux à considérer que le risque des placements en actions est important : 57 % d’entre eux disent accepter de prendre des risques, considérant que les actions présentent un potentiel de rendement élevé plus que celui des crypto-actifs et de la pierre-papier.
57% des Français considèrent les actions cotées comme risquées, mais seuls 49% des 18-24 ans considèrent le risque comme important (61% chez les 35-54 ans).
Mais l’épargne de précaution reste toujours en tête
30 % des Français-es envisagent d’épargner plus dans les douze mois à venir (contre 18 % en 2023). C’est que dans un contexte marqué par l’inflation, la sécurité procurée par l’épargne de précaution reste privilégiée, « même si les intentions varient selon l’âge ». Au total, 40 % des Français envisagent de souscrire à des placements garantis (34 % des moins de 35 ans et 46 % des 55 ans et plus).
Viennent ensuite : les investissements financiers (12 %), les crypto-actifs (7 %), les placements dans l’immobilier locatif (7 %), le financement participatif (2 %), et « autres placements » (5 %).
À noter en revanche que près de 4 % foyers sur 10 ne détiennent aucun produit d’investissement et que 32 % détiennent au moins un produit d’investissement : par ordre décroissant, il s’agit des actions cotées (12,5 %), des fonds et sicav (9,5 %), de crypto-actifs (7,7 %), de fonds investis dans le non coté (7,5 %), d’investissements en financement participatif (6,5 %), de placements dans l’immobilier SCPI OCPI (6,1 %), etc…
Placements financiers : la relation entre conseiller et épargnant est adaptée
Autre enseignement : la relation entre le conseiller et l’épargnant est jugée plutôt satisfaisante.
Plus d’un Français sur deux (notamment ceux de plus de 55 ans) considèrent être suffisamment conseillé en matière de placements par leurs établissements financiers et la même proportion déclare avoir bénéficié d’un bilan approfondi de leur épargne.
Les conseils financiers sont aussi jugés adaptés aux situations des épargnants : 93 % estiment que le conseil était adapté. Plus de la moitié des conseils ont débouché sur la souscription du placement recommandé par le conseiller. Dans 8 cas sur 10, le produit recommandé est d’« un bon rapport qualité/prix ».