Telles sont les conclusions de l’étude publiée par la Fédération Bancaire Française mi-avril 2025 sur « Le financement des particuliers », à partir des statistiques de la Banque de France.
Le crédit à la consommation à la hausse
L’encours de crédits aux particuliers à fin février 2025 était en légère reprise de + 0,3%, représentant 1 524 Mds€ mais cette reprise reste contrastée, puisque :
- L’encours des crédits immobiliers représentait 1281 Mds€, soit une baisse de 0,5% par rapport à janvier
- Alors que l’encours de crédits à la consommation représentait 211 Mds€, avec une croissance de 3,5%.
La progression des crédits aux particuliers est donc actuellement portée par la dynamique du crédit à la consommation.
Selon la FBF, en 2024, 41,9 % des ménages détiennent au moins un crédit : 29,7% un prêt immobilier, et 19% un prêt à la consommation.
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Reprise du crédit immobilier
La production de crédits immobiliers enregistre une reprise, portée par des taux d’intérêts plus favorables aux emprunteurs.
Si en février, la production de crédit à l’habitat s’est établie à 10,7 Mds€, en net recul par rapport à fin novembre 2024 (12,1 Mds€), la FBF note toutefois que les chiffres de février conservent une « tendance de reprise » après le creux de mars 2024 (7 Mds€) : 9,4 Mds € en août et 12,1 Mds€ en décembre.
Cette tendance à la reprise est attribuée à la baisse des taux d’intérêts moyens des nouveaux crédits à l’habitat, entamée en février 2024, les taux moyens passant en effet de 3,60 % en janvier 2024 à 3,01 % en janvier 2024, ce qui correspond à une baisse plus importante que la moyenne en zone euro (3,3 %), qu’en Allemagne (3,59 %), qu’en Italie (3,27 %), mais moins importante qu’en Espagne (2,89 %).
Crédit immobilier : les primo-accédants majoritaires
La part de primo-accédants pour l’achat d’une résidence principale représente la moitié de la production, tout comme ménages les moins aisés.
Rappelons que les particuliers qui achètent, pour la première fois, leur logement bénéficie d’un « petit » coup de pouce du gouvernement : la hausse des droits de mutation, de 0,5 %, qui est appliquée par de nombreux départements depuis avril 2025 ne les concernent pas. De plus, ils peuvent bénéficier de donations exonérées de droit de la part de leur parents ou grands-parents.
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