La société d’investissement décrit brièvement la stratégie d’investissement du fonds pour atteindre l’objectif de performance qu’elle s’est fixé. Cette rubrique doit permettre à l’investisseur de comprendre à quels risques est exposé l’OPCVM.
Les principaux risques possibles sont le risque en capital, le risque « actions », le risque de taux, le risque de crédit et le risque de change.
Le risque actions concerne l’exposition du fonds aux marchés des actions. En période de baisse du marché des actions, la valeur liquidative pourra être amenée à baisser de façon importante. De juillet 2007 à juillet 2008, par exemple, le CAC 40 a baissé de 29 %. Il avait chuté deux fois plus entre juillet 2000 et mars 2003. Mais entre juin 2006 et juin 2007, le CAC 40 avait augmenté de 16 %.
Le risque de taux correspond au risque liés à une remontée des taux des marchés obligataires. Une telle remontée des taux provoque une baisse du cours des obligations et par conséquent une baisse de la valeur liquidative de l’OPCVM. Ce risque est mesuré par référence au concept de sensibilité ou duration .
Une sensibilité de +2 pour un OPCVM signifie que sa valeur progressera d’environ 2 % en cas de baisse des taux d’intérêt de 1 %, et que symétriquement sa valeur diminuera d’environ 2% en cas de hausse des taux de 1%. Avec une sensibilité plus élevée, l’impact, à la hausse comme à la baisse, est plus fort.
Le niveau de sensibilité d’un OPCVM obligataire doit être indiqué dans le prospectus.
Les risques de taux peuvent être importants. Entre janvier et septembre 1987, aux Etats Unis, la remontée des taux d’intérêt de 2,5 % des emprunts d'État à 10 ans (passés de 7 % à 9,50 %) a entrainé une baisse du cours de ces emprunts de 17 %.
Le risque en capital est mentionné lorsque l’investisseur risque de ne pas retrouver l’intégralité du capital investi à sa sortie du fonds, ce qui est souvent le cas des OPCVM actions et obligations.
L’exposition aux placements monétaires entraine également des risques de taux liée à une remontée des taux à court terme. Les OPCVM monétaires ont une sensibilité plus faible que les OPCVM obligataires ; elle est nécessairement inférieure à 0,5.
Le risque de crédit représente le risque éventuel de dégradation de la signature de l’émetteur qui aura un impact négatif sur le cours de ses obligations et donc sur la valeur liquidative de l’OPCVM investi dans de telles obligations.
Le risque de change. En cas de hausse de l’Euro par rapport à des devises dans lesquelles des placements sont libellés, la valeur liquidative du fonds sera impactée négativement. Par exemple, pour un investisseur ayant acheté des parts d’OPCVM libellées en euros, les placements en actions des Etats-Unis, souvent libellées en dollars américains, subiront l’effet de la baisse de 17 % du dollar intervenue en 1 an entre juin 2007 et juin 2008.